L’Etat a consenti d’énormes efforts pour l’aménagement et la viabilisation de la première assiette foncière du parc industriel de Sidi Khettab.
Nous sommes décidés d’aller jusqu’au bout de notre décision pour récupérer le foncier industriel affecté non encore exploité», a affirmé le wali en ajoutant : «Même les investisseurs n’ayant pas favorablement répondu aux contenus des cahiers des charges établis au préalable seront concernés par cette décision.»
«Notre opération d’assainissement de ce foncier, qui nous a déjà permis la soustraction 40 hectares à leurs bénéficiaires, contribuera à l’enrichissement de l’application nationale du foncier industriel pour une nouvelle réaffectation et une nouvelle relance», a-t-il soutenu.
Il est utile de souligner qu’en plus du vaste parc industriel de Sidi Khettab, il y a 14 autres zones d’activités d’une superficie globale de 328 hectares et réparties sur 837 parcelles.
L’Etat a consenti d’énormes efforts pour l’aménagement et la viabilisation de la première assiette foncière du parc industriel de Sidi Khettab dont la superficie s’étend à quelque 500 hectares et a aussi accordé beaucoup de facilitations aux opérateurs qui s’y sont installés.
«Malheureusement, certains n’ont pas honoré leurs engagements et n’ont pas respecté les clauses retenues dans les cahiers des charges et n’ont même pas lancé leurs chaînes de production», a souligné récemment le wali lors de sa dernière sortie sur les lieux pour s’enquérir de l’Etat d’avancement de certains projets concernés par les décisions d’exploitation.
Et d’ajouter : «Nous ne pouvons tolérer ces manquements aux engagements de ces investisseurs et nous sommes dans l’obligation d’appliquer les réglementations dans ce sens et leur retirer les décisions d’exploitation fussent-elles provisoires ou définitives», a-t-il déclaré avec colère.
«Nous avons dépensé plus de 700 milliards de centimes pour la viabilisation et la valorisation de ce foncier industriel et nous devons aussi l’assainir des investisseurs peu engagés», a-t-il tonné.
Dans la lancée, il a affirmé que la commission locale chargée du suivi des projets d’investissement s’est penchée sur 28 dossiers déposés à son niveau et qu’elle a tranché sur 22 d’entre eux et qu’elle a transmis les 6 autres à la commission nationale.
Et de conclure : «Nous sommes là pour accompagner tous les investisseurs et leur aplanir toutes les contraintes qu’ils peuvent rencontrer, mais eux aussi sont appelés à honorer leurs engagements».