Il va sans dire que le chef-lieu de wilaya de Relizane, notamment pour ce qui est de son centre-ville, étouffe, ce qui ne manque pas d’ulcérer les automobilistes et même les passants.
En effet, dans ce périmètre de la ville, les commerçants, autant légaux qu’illégaux, faisant fi des réglementations en vigueur, n’hésitent pas à squatter les trottoirs et même les chaussées, ce qui oblige, par voie de conséquence, les usagers de la route à subir une forte congestion non sans causer des désagréments pour les habitants du voisinage qui n’ont cessé de crier leurs désappointements.
«Nous avons toujours alerté les autorités de ce que nous endurons mais la situation est toujours de mise en dépit des descentes sporadiques des policiers», a déclaré un des habitants en ajoutant : «Des fois, nous n’arrivons même pas à évacuer nos malades ou nos parturientes et ceci, bien entendu, sans évoquer les nuisances que nous subissons par leurs vociférations à répétition, ce qui est vraiment désolant !»
A cette anarchie à laquelle les autorités n’ont pas encore trouvé de solutions durables, s’ajoute le phénomène des stationnements non réglementés ou non respectés, qui sont de mise.
Si la route n’est pas obstruée par les étalages des marchandises de l’informel, ce sont parfois les commerçants qui interdisent le stationnement devant les façades de leurs commerces et cela sans se soucier des retombées de leurs actes sur la fluidité de la circulation dans la ville.
«Le comportement, jugé illogique, de certains de ces commerçants et l’acharnement de ceux de l’informel ont pratiquement rendu le stationnement impossible au centre de la ville», a tempêté un retraité.
Aussi il est utile de soulever l’absence ou la faible dotation de la ville en feux tricolores. «Relizane est l’une des villes de la région ouest du pays qui se veut charnière et où convergent quotidiennement des centaines d’automobilistes.
Ce statut, cela va de soi, appelle les autorités à se pencher sur le dossier de la circulation en ville», a conclu un jeune averti. I. B.