Lancée le mois d’octobre dernier, la campagne de la cueillette des olives, qui est arrivée à sa fin et ayant ciblé une superficie estimée à 7735 hectares parmi les 11 588 ha consacrée à cette culture, a permis aux agriculteurs de cette filière, notamment ceux des régions à fortes condensations comme Djidiouia, Yellel, El Matemar, Oued R’hiou et Zemmora, la réalisation d’une collecte globale au seuil de 355 028 quintaux, soit un rendement de 46 q/ha.
Comparés à la dernière saison où la récolte était de l’ordre de 385 000 quintaux avec un rendement de 50 qx/ha, ces chiffres révèlent une nette baisse de la récolte, soit moins de près de 30 000 quintaux. Cette décroissance de la courbe est prévue aussi pour la prochaine saison où la superficie cultivée passera de 7735 à 7500 hectares et la collecte envisagée oscillera autour de 323 000 quintaux avec une moyenne de 43qx/ha.
Pour notre source, ce sont surtout les conditions climatiques (stress hydrique et vents chauds) qui ont affecté les oliviers et ont par ricochet impacté la productivité. Et d’ajouter : «Nos services ont été aux côtés des agriculteurs pour répondre à leurs doléances et les soutenir conformément aux orientations des pouvoirs publics qui accordent un intérêt particulier à cette culture.»
Dans cette approche, notre source a affirmé que des mesures ont été prise pour alléger la charge des opérateurs de cette filière, entre autres, un soutien de l’ordre de 50% pour l’achat des engrais, un apport de 40% des prix référentiels de l’outillage d’irrigation et des facilitations pour la réalisation des forages avec un soutien de 8000 DA pour chaque mètre foré. Cette faible production a impacté le prix des olives sur le marché, puisqu’elle est cédée à 260 DA, alors qu’elle était vendue, l’année dernière, à moins de 160 DA.
«Quoi qu’elle est supposée être une wilaya agricole par excellence, Relizane, qui dispose de deux grands barrages (Gargar et Essaada), n’arrive toujours pas à s’imposer en tant que pôle national dans ce secteur», a noté un averti en ajoutant qu’en principe «les eaux superficielles sont consacrées uniquement à l’irrigation, puisque la population est supposée être alimentée en eau potable à partir de la station de dessalement de Mers El Hadjadj».