De nombreuses opérations de développement local ont été inscrites dans la wilaya de Skikda et se trouvent aujourd’hui à l’arrêt, privant le citoyen de son droit de bénéficier des moindres commodités.
C’est le cas de certaines routes dans le chef-lieu de la wilaya, devenant presque impraticables. Pourtant, ces routes permettent de se déplacer facilement, favorisant l’accessibilité et la connectivité. De surcroît la sécurité routière et l’activité économique, elle aide dans le développement touristique.
On ne peut plus clair, des routes en bon état attirent les visiteurs, en particulier durant la saison estivale, contribuant au développement du secteur touristique de la commune. Cela sans oublier l’accès aux services médicaux. En somme, des routes bien entretenues et développées constituent un élément essentiel pour le bien-être, la sécurité et le progrès des habitants d’une commune. Malheureusement, ces projets importants connaissent aujourd’hui un retard considérable. Un fait inadmissible qui a interpellé la cheffe de l’exécutif, Houria Meddahi.
Cette dernière a organisé récemment une réunion au siège de la mairie de Skikda, en présence des directions des ressources en eau, des équipements publics, de l’office d’assainissement, de la Sonelgaz, ainsi que le chef de daïra et le directeur des finances de la ville de Skikda. L’ordre du jour, est-il souligné dans une publication sur le site officiel de la wilaya, se focalisait sur les véritables raisons de l’arrêt des projets en question.
Pratiquement, toutes les raisons tournent autour d’un autre projet de réalisation ou renouvellement du réseau d’alimentation en eau potable ou d’assainissement, qui est lancé en parallèle sur les mêmes lieux. Ces projets ne sont non plus achevés. Notons à titre d’exemple la réhabilitation de la route de 7 km dans la partie ouest de la cité appelée «Adjour» (briqueterie). Les travaux sont à l’arrêt à cause de la réalisation d’un réseau d’alimentation en eau potable, qui sera entamée, selon la même source, cette semaine.
La réhabilitation de la route de la cité des Frères Bouhadja sur un linéaire de 4,6 km et un autre axe de 2,9 km est également suspendue, à cause d’un projet de renouvellement du réseau d’assainissement. L’avis d’appel d’offre a été publié le 16 juillet, et le choix de l’entreprise est en cours. L’intervention de la wali est devenue presque indispensable dans les moindres procédures, qui devraient être établie selon la réglementation et sans faire recours à la première responsable de la wilaya. Pour ces dernières routes de la cité des Frères Bouhadja, la cheffe de l’exécutif a recommandé un suivi assuré par «un bureau d’études qualifié».
Ce n’est pas tout, un autre dossier d’un projet de réhabilitation se trouvant aussi à l’arrêt pour des travaux du réseau d’assainissement en cours de réalisation a été discuté lors du conclave. Il s’agit, selon les services de la wilaya, de «la voie sur 700 m passant par la bibliothèque Bouyala jusqu’au centre de l’hémodialyse et un tronçon depuis le rond-point n°4 menant vers la même bibliothèque».
La cité des Frères Chebel a fait l’objet de l’inscription d’une opération similaire sur un linéaire de 400 m. Les routes de la cité Salah Boulkeroua 1 sur un linéaire de 600 m et Salah Boulkeroua 2 sur un linéaire de 450 m n’ont pas été épargnées par cette vaste opération de réhabilitation.
Malheureusement, les travaux de ces trois tronçons sont à l’arrêt à cause d’un projet de renouvellement du réseau de l’eau potable. De ce fait, Houria Meddahi a instruit de relancer l’appel d’offres encore une fois pour que les entreprises chargées des projets de ces routes puissent entamer les travaux. La wali lors du conclave n’a pas manqué d’insister sur l’application de l’instruction du Premier ministre, concernant l’adoption du système 3x8 au niveau de tous les chantiers dans le but d’accélérer les travaux de réalisation.
Cela, en assurant la qualité des travaux et surtout être en conformité avec les délais contractuels. Fallait-il attendre la cheffe de l’exécutif pour donner de telles instructions afin d’assurer les moindres commodités au profit des citoyens?