Des enseignants de l’université 8 Mai 1945 de Guelma, notamment ceux qui ont bénéficié d’un logement avec acte individuel de concession, délivré par la direction des Domaines, notifié par l’université, ont observé, hier matin, un sit-in devant le rectorat.
Ils interpellent, dans leur démarche pacifique, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour une intervention franche et décisive dont l’issue est la cession des logements de fonction au profit des enseignants. «Nous sommes ici pour interpeller le président de la République, afin qu’il nous soit octroyé le droit à une cession des logements de fonction, en notre faveur», a déclaré à El Watan un représentant des enseignants concernés.
Et de poursuivre : «Nous sollicitons sa bienveillance vu l’impact extrêmement pénible que nous supportons dans cette affaire caractérisée par un vécu psychologique social et professionnel, celui de partir à la retraite sans avoir un toit.» Quant au nombre de logements concernés par cette doléance, notre interlocuteur précise : «Il s’agit de deux quotas de logements attribués dans des sites en dehors des cités universitaires à Guelma.
Un premier quota de 70 logements attribués en décembre 2013 et un second de 70 logements en 2022. Je vous informe que cette attribution de logements a été effectuée selon une enquête stricte des services concernés à l’image d’une attribution d’un logement par l’Etat à condition de n’avoir jamais bénéficié d’un logement auparavant (négatif). La situation est claire, car nous occupons un logement et nous payons les charges, mais nous sommes appelés à quitter les lieux».
Notons qu’une correspondance, appuyant les démarches des enseignants universitaires dans son volet législatif, a été adressée au président de la République avec une copie transmise au ministre de l’Enseignement supérieur par le biais du rectorat de l’université de Guelma. Quoi qu’il en soit l’appel est lancé. Sur l’une des banderoles brandies, on peut lire : «Sans abri ni droit, l’enseignant où ira-t-il après la retraite ?»