Les incendies de l’été dernier ont rendu le reboisement une nécessité impérieuse. Dans certaines localités de la wilaya Boumerdès ayant été sévèrement touchées, des programmes supplémentaires s’imposent.
Certes, il existe des programmes de reboisement dans le cadre du Plan communal de développement (600 hectares) et de celui des montagnes (300ha) comme l’a souligné le conservateur des forêts de Boumerdès.
Sans parler de ceux issus d’initiatives locales, notamment grâce au bénévolat d’associations alimenté par des dons de pépiniéristes. Sachant que la plantation de certaines variétés d’arbres est moins contraignante par rapport à d’autres.
A titre d’exemple, les oliviers exigent plus de distance entre chaque arbre que les eucalyptus. D’où le nombre restreint d’oliviers à planter (300) en comparaison avec les eucalyptus (1000).
Toutefois, les habitants, eux, se plaignent du manque de suivi des opérations de plantation. «Il arrive que les plants disparaissent par manque de soins», s’inquiète un villageois de Béni Amrane.
La multiplication des mauvaises herbes remplace ainsi des terres où des arbres fruitiers ou bien des arbres utiles comme les eucalyptus étaient prévus.
D’autres fois, ce sont des maquis qui poussent et réduisent l’espace d’arbres fruitiers comme l’olivier. Il y a donc lieu de dégager des programmes de suivi sous l’égide de la conservation des forêts ou des services de l’agriculture.
C’est le vœu de beaucoup de villageois de la wilaya.