Animant une rencontre-débat, hier, à la salle des conférences de la maison de la culture Ali Zamoum, dans la wilaya de Bouira, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Athmane Mazouz, a appelé «les acteurs politiques crédibles et autonomes de la société» à envisager sérieusement «une alternative pour sortir le pays de la crise». «Notre pays vit une crise profonde.
Nous ne pouvons pas ignorer cette réalité», a-t-il estimé. Le leader du RCD a rappelé, au passage, que les conditions difficiles que traverse le pays ne sont pas favorables pour organiser une élection présidentielle. «Nous ne devons pas rester silencieux.
Nous avons des solutions. Les Algériens peuvent participer à la résolution de leurs problèmes», a souligné le chef du RCD.
S’exprimant au sujet de la prochaine élection présidentielle, Athmane Mazouz a indiqué que la décision concernant la participation ou non de son parti sera décidée ultérieurement par les membres du conseil national. Cependant, au sein du parti, les choses sont presque actées.
«Cette élection pourrait être un moyen de mobiliser les Algériens autour de programmes et de solutions pour répondre à la crise profonde que traverse le pays», a déclaré le leader de l’opposition, appelant à un dialogue politique inclusif entre les Algériens afin, dit-il, de tenter de résoudre la profonde crise que traverse le pays.
«Il est inadmissible qu’aujourd’hui, les espaces politiques et médiatiques soient verrouillés», souligne le chef du RCD qui a cité comme exemple «l’adoption récente du code pénal qui ne favorise pas la libre organisation et ne contribue guère à la sérénité et à la stabilité du pays.» Amar Fedjkhi