Qatar 2022 : pari (presque) gagné

07/12/2022 mis à jour: 06:42
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Le Qatar a remporté son pari et confondu tous ses détracteurs. Oui, ce petit Etat, par la taille, est en train d’organiser la plus belle Coupe du monde de l’histoire qui a commencé en l’an 1930 en Uruguay dans la lointaine Amérique latine. De l’avis de tous les observateurs et habitués de la plus grande fête du football, le tournoi du Qatar est sans conteste celui qui fait l’unanimité sur tous les plans. Surtout celui de l’organisation, un domaine dans lequel le Qatar excelle. Les visiteurs et supporters venus nombreux du monde entier pour suivre la Coupe du monde de la FIFA Qatar 2022 ne regrettent pas leur voyage. Bien au contraire. Les facilités que le pays organisateur leur a accordées ainsi que les commodités en matière d’hébergement, restauration, transport, loisirs, visites touristiques ont chassé les doutes entretenus par ceux qui ont fait, jusqu’au bout, campagne pour que l’organisation du Mondial soit retirée au pays de la péninsule Arabique. Les campagnes médiatiques haineuses contre le Qatar, initiées majoritairement par les «pays du monde libre» se sont rapidement brisées devant la réalité du terrain. Oui, le Qatar pouvait organiser la Coupe du monde, une grande Coupe du monde, la meilleure de l’histoire. Oui, le riche pays gazier a tenu tous ses engagements. La preuve, la compétition qui a bouclé le premier tour s’est bien déroulée sur le plan de l’organisation et de l’aspect populaire avec zéro incident majeur depuis l’ouverture du tournoi. Il devrait en être ainsi jusqu’à la finale, le 19 décembre qui coïncide avec l’indépendance du Qatar. Ce n’est pas  faute d’avoir essayé de la part des détracteurs du Qatar. Ils n’ont pas été suivis par ceux sur lesquels ils comptaient beaucoup, à savoir les supporters et les équipes. Mis à part l’équipe d’Allemagne qui a esquissé un mouvement d'humeur de joueurs avant le match contre le Japon, aucune autre sélection n’a répondu à l’appel au boycott, pensé et initié par des fédérations qui se singularisent toujours par leur prise de position contraire aux valeurs du sport et du fair-play. 

L’écrasante majorité des joueurs présents sur le sol qatari a refusé de se prêter au jeu et à la volonté des sept fédérations européennes qui ont tout fait pour gâcher la fête du football au Qatar. Les supporters étrangers présents sur place ont loué la bonne organisation, les facilités qu’ils ont trouvées pour se déplacer, être hébergés, suivre jusqu’à trois rencontres par jour en sus du confort partout. Même la bière, le cheval de Troie des boycotteurs, a été servie, dans des gobelets en plastique et en tribunes SVP (les images existent). Le seul point noir du Qatar, et cela personne ne peut le contester, c’est la faiblesse de son équipe. Ce n’est pas grave comparativement au niveau mièvre présenté par de grosses cylindrées. Les deux dernières semaines du tournoi devraient être plaisantes, spectaculaires car il va y avoir de l’enjeu (sportif). Le bilan final sera dressé à la fin de la Coupe du monde. Mais d’ors et déjà, les observateurs s’accordent sur un point. Il a été une réussite sur tous les plans. Le Qatar peut être fier de sa Coupe du monde. Lorsque les spécialistes se prononceront sur la Coupe du monde 2022, ils seront d’accord sur une chose. Le Qatar a gagné son pari. Il y aura un avant et un après Qatar 2022. Peu de pays dans le monde pourront faire mieux que le Qatar en matière d’organisation et de sécurité. La caravane Qatar passe et la meute continue d’aboyer.  

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