Les travaux de réalisation du nouveau système de régulation du trafic routier, lancés il y a quelques années, connaissent un retard déconcertant.
Ce projet ambitieux a concerné dans une première phase et a titre «pilote» la commune de Belouizdad avec l’aménagement et l’installation d’équipements spécifique dans 200 intersections. Ces équipements devaient être généralisés par la suite, mais rien n’a été fait et les installations réalisées jusqu’ici ne sont toujours pas exploitées. Nous apprendrons d’un responsable de la wilaya que «les travaux de génie civil ont été accomplis.
Les travaux étaient en phase d’expédition et de fabrication des équipements, ainsi que l’obtention, en parallèle, des différentes autorisations pour l’installation des caméras». À partir du moment où cette phase a été accomplie, l’entreprise réalisatrice a prévu de lancer les premiers essais sur l’axe «Les Fusillés - place du 1er-Mai».
Cependant, ces essais ont été interrompus. «On se demande pour quelle raison le projet a été arrêté, car il est d’une grande utilité pour la capitale, qui, faut-il le souligner, connaît un trafic routier très dense.
Ce système de régulation routière aurait pu décongestionner au moins les grandes artère», confie un automobiliste qui habite la rue Hassiba Ben Boulaid. La réalisation de ce système intelligent de gestion de la circulation routière dans la capitale vise à faciliter le trafic routier.
Les informations et les données concernant l’état du trafic routier seront collectées et transmises au niveau d’un centre spécialisé à Kouba à travers des caméras de surveillance et des puces magnétiques pour que ces données soient ensuite analysées en vue de trouver les solutions idoines.
Le plan des feux et la durée des cycles seront adaptés à l’état du trafic. Ce système participera à une gestion efficace du trafic urbain. Rappelons également, qu’une société mixte de droit algérien a été créée pour la réalisation de ce système de régulation de trafic urbain. La première phase du projet consistait à doter quelque 200 carrefours de feux tricolores, et 300 autres dans un second temps, pour atteindre un nombre global de 500 carrefours, qui couvriront l’ensemble de la wilaya d’Alger.
Cette solution qui a été mise en place par les autorités compétentes, aura le mérite de fluidifier la circulation routière qui connaît actuellement une congestion démentielle.
Aucune localité n’échappe à ce constat qui pénalise les automobilistes, qui passent des heures dans d’interminables embouteillages. Toutefois, l’arrêt soudain des travaux et des essais donne lieu à des interrogations multiples sur les raisons qui ont conduit les pouvoirs à arrêter les travaux. «Le lancement des premiers essais nous a fait croire que le projet allait être réceptionné dans quelques semaines, ou, du moins, la partie qui était concernée par ces tests.
Cela fait plus d’une année et demie que le projet est à l’arrêt», déplore notre interlocuteur.