Le tristement célèbre projet des 160 logements sociaux participatifs (LSP) à Guelma, plus connu sous le nom de «New House», inscrit au titre du plan quinquennal 2005-2009, n’a toujours pas trouvé son épilogue.
Déjà en 2008, les souscripteurs à ces logements criaient, à qui veut les entendre, le retard qu’avait pris une première livraison de 40 logements. Mais force est de constater que l’historique de cette mésaventure qu’ont vécu et vivent à ce jour les pères et mères de famille, ou du moins ceux qui sont toujours en vie, plus de 17 années après les premières pelletées, n’a toujours pas révélé tous ses secrets. Il s’agit là d’un point noir pour le secteur de l’habitat dans la wilaya malgré la prise en charge du projet par l’OPGI pour la réalisation «du reste à construire». Ainsi, si l’on se réfère au dernier rapport de l’APW, daté du 3 octobre dernier, notamment celui de la commission de l’urbanisme et de l’habitat, deux entreprises ont été désignées par l’OPGI pour mener à terme «ce chantier du siècle» implanté sur les hauteurs de la ville de Guelma.
En effet, le taux d’avancement des travaux a atteint, globalement 65% depuis leur relance, il y a plus d’une année, sous couvert du Fonds de garantie. L’opération a été fractionnée en deux lots. Une première entreprise dispose de 30 logements achevés à 100% et 36 autres ont atteint un taux de 80%.
A ce sujet, il est indiqué clairement dans le document «qu’une livraison imminente pourrait intervenir au mois de décembre prochain». La seconde entreprise devrait, quant à elle, livrer «les 30+30 logements» contractuels au début de l’année prochaine 2024. Pour le reste du projet soit 34/160 logements aucune indication n’est visible à ce sujet sur ledit document.
Le projet des 160 logements sociaux participatifs de la défunte SARL NEW House et son gérant a un lourd passé depuis qu’une action en justice engagée le 26 septembre 2007, avait défrayé la chronique locale, comme l’avait rapporté El Watan à cette époque.
Une sombre histoire de faux et usage de faux d’une attestation de garantie d’assurance, qui a fini par éclater au grand jour. Depuis, les souscripteurs sont en galère. Quoi qu’il en soit, le chantier est visible aujourd’hui. L’activité y est relative, a constaté El Watan sur place. Mais que faire ? Il faut se contenter des prévisions de livraison !