La numérisation, à l’instar de nombreux dossiers à dimension stratégique figurant dans le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est loin d'être un slogan conjoncturel, comme se plaisent à le prétendre les partisans de la banalisation. Erigée en politique d’Etat par le président de la République, la numérisation est un programme complet et intégré, placé au cœur de ses 54 engagements pour servir le citoyen et assurer son bien-être, tout en promouvant l’économie nationale vers davantage de progrès et de résilience. L’intérêt accordé par le président de la République à chaque fois qu’il évoque la numérisation dans ses sorties médiatiques, où il s’adresse aux Algériennes et aux Algériens, émane de sa profonde conviction quant à l’importance de ce dossier vital dans l’accompagnement des efforts de l’Etat pour la relance de tous les secteurs, notamment stratégiques, sur la bonne voie qu’emprunte l’Algérie nouvelle, une voie sûre dont les repères résistent à toute épreuve. Le président de la République avance, à chaque occasion, plus d'une preuve que la numérisation dépasse son concept classique (transformer les informations en données numériques) pour s’ériger en outil stratégique exploité par l’Etat dans les politiques de développement, sur une scène politique et économique marquée essentiellement par une dynamique et une précision en matière de mise en œuvre.
La numérisation est l’ennemi juré de la bureaucratie, c’est le salut face aux mentalités des tergiversations et des chiffres approximatifs que certains responsables et gestionnaires ont pris l’habitude de consacrer, soit par manque de compétence, devenu, dans plusieurs cas, une véritable entrave au développement, ou par résistance à un grand projet, à savoir la transparence. Tout lecteur avisé des discours du président de la République ou de ses orientations lors des réunions du Conseil des ministres constatera que la numérisation, placée au cœur de la bataille de l’affranchissement de l’administration et du citoyen de la bureaucratie, est en réalité un des leviers de l’Algérie nouvelle, dont les fondements ont été jetés par le président de la République dans ses 54 engagements qu’il œuvre à consacrer sans relâche pour les promouvoir de l’état de programme à celui de culture de société. La numérisation, telle que la conçoit le président de la République, est un programme à part entière, et un pivot du processus de moralisation de la vie politique et publique, et du renforcement de la bonne gouvernance. La légifération et le contrôle ne sauraient porter leurs fruits s’ils ne sont pas sous-tendus par la transition numérique, de même que la guerre contre la corruption, le clientélisme et le népotisme est vaine en l’absence de l’arme de la numérisation. La mise en place de mécanismes de probité, de sérieux, de précision, d’objectivité et de transparence dans la gestion des affaires et des deniers publics ne saurait aboutir en l’absence de la numérisation dans sa conception globale, en ce sens que les décisions efficaces sont d’autant plus honnêtes, lorsqu’elles sont appuyées par la numérisation qui permet d’atteindre tous les objectifs escomptés. (APS)