La production industrielle du secteur public national a enregistré une hausse de 3,2% au troisième trimestre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, selon l’Office national des statistiques (ONS). Les secteurs de l’énergie, des mines et carrières ainsi que des matériaux de construction ont affiché, respectivement, des variations positives de 4,8%, 6,3% et 6,3%.
Des taux jugés «appréciables», mais de moindres ampleurs que ceux observés à la même période de l’année précédente. La production dans les industries chimiques a connu une croissance de 14,9%, et ce, après une baisse de 5,8% accusée au premier trimestre de l’année et une relative stabilité au second.
Les industries des textiles ont atteint une variation appréciable de 39,8%, et ce, après un léger recul de 1,9% observé au trimestre précédent. Les industries des cuirs, quant à elles, ont poursuivi leur croissance pour atteindre un taux remarquable de 55,4%.
En revanche, la production dans le secteur des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE) a affiché une nouvelle baisse de 2,1% durant ce troisième trimestre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, caractérisée par une croissance appréciable (16,0%), selon la même source. La production dans les industries des bois a reculé pour le deuxième trimestre consécutif et a affiché un taux de -19,7%.
Stabilité relative dans les hydrocarbures
Par secteur d’activité, la production dans les hydrocarbures a marqué une relative stabilité durant ce troisième trimestre de l’année en cours. Et malgré des relèvements plus ou moins appréciables enregistrés par la production du pétrole brut et gaz naturel (1,5%) et du raffinage du pétrole brut (+ 9,2%), la baisse accusée par la branche de la liquéfaction du gaz naturel (-18,9%) a considérablement influé sur la tendance générale du secteur, la situant à un taux de -0,7%.
La croissance dans le secteur des mines et carrières est due, essentiellement, à «l’extraction de la pierre, argile et sable», branche clé du secteur qui a continué de progresser considérablement dès le second trimestre 2023, selon la même source.
Le taux inscrit durant ce trimestre était de 15,1%. Par ailleurs, «l’extraction du minerai des matières minérales» qui a rebondi d’un taux de 19,5% au second trimestre, le confirme avec un taux de 67,1% au troisième. Les branches restantes ont toutes connu des baisses, comme celles de l’extraction du minerai de fer (-30,8%), l’extraction du sel (-31,6%) et l’extraction du phosphate (-3,8%).
Dans le secteur des ISMMEE, des relèvements sensibles ont caractérisé certaines branches du secteur, dont celle de la fabrication d’équipements mécaniques (+42,9%), de la transformation des métaux non ferreux (+39,8%) et le mobilier métallique (+151,4%). Par contre, d’autres branches ont considérablement reculé, comme celle des biens de consommation et d’équipements électriques (-53,8%). Dans le secteur des matériaux de construction, la tendance haussière affichée était due essentiellement aux réalisations discernables des liants hydrauliques (9,6%), l’industrie du verre (2,1%).
Par contre, la fabrication des matériaux de construction et des produits rouges a connu une nouvelle baisse (-38,8%) ainsi que celle de la fabrication des produits en ciment et matériaux de construction divers (-14,3%). Enfin, dans l’industrie des bois, et hormis l’industrie du liège qui s’est redressée appréciablement (81,5%), le reste des branches a baissé, comme celles de la menuiserie (-14,4%), l’industrie de l’ameublement (-38,1%) et la fabrication et transformation du papier (-11,3%).