Maostaganem a abrité la semaine dernière un congrès international intitulé «L'arganier, état de lieux en Algérie», organisé par la Fondation méditerranéenne pour le développement durable (Jannattu El Arif). Le Cheikh de la confrérie Soufie Alaouiya et président de l’association internationale Soufie Alaouiya, Cheikh Khaled Adlane Bentounes a souligné l’importance de développer la production de l'arganier en Algérie.
A ce propos, Cheikh Bentounes a souligné que «l’arganier a connu une nouvelle lancée, qui contribuera à faire connaître les capacités de notre pays et ses ressources, ainsi que son exploitation à l’avenir». Pour rappel, le président de la République a souligné, lors du Conseil des ministres, tenu le 15 juillet dernier, la nécessité d'entamer la phase de valorisation des produits agricoles, à travers des fermes pilotes restructurées de manière à les rendre plus rentables, afin que l'huile d'argan soit le premier produit bénéficiant de toute l'attention pour le développement de sa production et l'Algérie a de grandes capacités en la matière.
A noter que ce premier congrès international sur l’arganier, a réunit des scientifiques et des experts de diverses parties du monde pour présenter les dernières recherches et études sur les utilisations de cet arbre dans divers secteurs et pour faciliter les échanges entre différents acteurs pour le promouvoir en Algérie.
«Le congrès, a ajouté M. Bentounes, œuvre à trouver tous les mécanismes et espaces qui permettent de renforcer l'économie de la connaissance et de mettre en valeur les impacts sociaux et économiques des ressources naturelles et de les exploiter de manière idéale et équilibrée dans notre pays.»
Et de poursuivre : «Les mutations que connaît le monde, aujourd'hui, notamment en ce qui concerne la relation de l'homme avec son environnement, nécessitent qu'il y ait une coopération et des échanges entre tous les acteurs et à tous les niveaux scientifiques, économiques et sociaux au service de l'humanité».
A noter que ce congrès de deux jours est organisé par l'Ecole nationale supérieure des sciences biologiques d'Oran et la Fondation méditerranéenne pour le développement durable, Djanattu El Arif (Mostaganem), avec la participation d'enseignants et chercheurs d'Algérie, Jordanie, France, Espagne, Italie, Canada, Etats-Unis d'Amérique et des représentants de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).