La cour de justice de Tiaret, siégeant en appel, a condamné, mercredi, après un report d’une semaine, M. S., 25 ans et D. A., 23 ans, deux des quatre principaux accusés à une peine de 20 ans de prison ferme après qu’ils eurent été condamnés le 22 novembre 2022, en première instance, à la réclusion à perpétuité pour «assassinat du docteur Mohamed Adjrad le 20 juillet 2021 au soir dans son domicile, situé dans un HLM au boulevard Ibn Badis, au cœur de la ville de Tiaret» pour, relève-t-on dans l’acte d’accusation, s’emparer d’une somme de 50 millions de centimes (en billets et en pièces de monnaie) qu’ils avaient trouvée dans un cartable. Les deux autres coaccusés, S. A. M., 27 ans, et C. A., 25 ans, poursuivis pour participation, ont vu leurs peines réduites à 3 années ferme, alors qu’en première instance, ils avaient écopé de 10 années de réclusion. Peines revues à la baisse et maintien des amendes pour les quatre accusés, alors que la peine d’un cinquième prévenu, relaxé, a été confirmée. Il s’agissait d’une personne qui avait fait office de clandestin pour le transport de ces jeunes vers la ville d’Oran et «non-dénonciation».
Verdict que la partie civile a trouvé «clément» et pour lequel elle «compte introduire un appel en cassation devant la Cour suprême», a déclaré, hier à El Watan, Merouane Adjrad, représentant la partie civile. La défense de la victime, âgée de 82 ans au moment du forfait, a été assurée par maître Braik Zineb.
Pour la défense des accusés, notamment maître Bouras, il a été question de focaliser l’attention du tribunal sur une conclusion équivoque du médecin légiste quant aux causes du décès. Le docteur Nahar, médecin légiste, est d’ailleurs venu expliciter, devant la barre, les termes de sa conclusion.