La longue liste de la 9e édition du prix littéraire Mohammed Dib a été dévoilée, jeudi dernier, à la bibliothèque publique portant le nom de l’auteur de L’Incendie, à Tlemcen.
La liste, dans les trois langues (arabe tamazight et français), s’est constituée sur la base des rapports de lecture de l’ensemble des jurés, en présence du président, le professeur Mourad Yelles. 119 candidatures avaient été déposées, avant que les jurés ne délibèrent et affichent les 31 candidatures retenues, dont Mustapha Benfodil, lauréat de l’édition 2020, Mohamed Abdallah, prix Assia Djebar (2022) et Lynda Chouiten, prix Assia Djebar 2019, Arezki Metref, ainsi que d’autres nouvelles plumes de talent.
La présidente de l’association culturelle La Grande Maison, Mme Sabéha Benmansour, a indiqué : «Cette 9e session nous en a donné la preuve, vu le nombre comme la qualité supérieure des candidatures qui nous sont parvenues, et ce, dans les trois langues. Sur la base bien entendu des rapports des jurés, nous avons opté, lors de la réunion du Conseil du prix qui s’est tenue le 13 juin, pour une longue liste, constituée, dirais-je, des meilleurs des meilleurs !»
Ce qui signifie que si, parmi toutes les candidatures, certaines ont été qualifiées par les jurés de «bonnes» ou «assez bonnes», elles n’auront pas figuré dans cette première sélection, non pas parce qu’elles n’offrent pas d’intérêt, mais tout simplement parce qu’elles sont un peu moins bonnes que les «très bonnes» ! Je tiens à remercier tous ceux qui offrent de l’intérêt à une action dont le seul intérêt est d’offrir chez nous, dans notre pays, avec le concours de tous ceux qui l’aiment et le respectent avec nous, un espace de reconnaissance pour nos jeunes et nouveaux talents ! Une action citoyenne qui tout simplement est portée par la conviction que tout reste possible dans notre beau pays ! Pour rappel, les lauréats de la précédente session sont, pour la version arabe, Amel Bouchareb pour son roman Au commencement était le mot, en langue Amazigh : Walid Sahli pour son œuvre Taɛeǧǧaǧt et en langue française : Keltoum Staali pour La ville aux yeux d’or.
Créée en 2001 à Tlemcen, avec le consentement de l’écrivain de son vivant, l’association culturelle La Grande Maison, entre autres activités, écriture, théâtre, cinéma, dessin… a fondé le prix littéraire Mohammed Dib pour «promouvoir la jeune écriture algérienne» et dont la première distinction a été remise en décembre 2003 au lauréat Habib Ayyoub pour son recueil de nouvelles C’était la guerre.