Prisonniers politiques : L’occupant marocain poursuit ses crimes contre les prisonniers sahraouis

16/02/2023 mis à jour: 04:05
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Les autorités d’occupation marocaines continuent de commettre des crimes contre les prisonniers civils sahraouis en les soumettant à divers types de représailles et de traitements dégradants, le cas le plus récent étant celui du détenu Mohamed Ahnini Erouh Bani, victime de graves abus perpétrés par un gardien de prison, selon une source sahraouie. La même source, citée par l’agence de presse sahraouie (SPS) indique que la femme de Mohamed Ahnini Erouh Bani a reçu un appel téléphonique de ce dernier l’informant de l’agression physique qu’il avait subie à la prison d’Aït Melloul 2, relevant que le prisonnier sahraoui avait été sévèrement battu par un gardien. Cette attaque fait partie de la campagne de ciblage et de traitement cruel et raciste dirigée contre les prisonniers civils sahraouis du groupe Gdeim Iziks par le directeur de la prison d’Aït Melloul 2 et fait suite aux nombreuses plaintes que ces détenus avaient déposées pour dénoncer les conditions de leur détention.

Pour rappel, le prisonnier civil sahraoui du groupe Gdeim Izik, Mohamed Ahnini Erouh Bani, est incarcéré à la prison d’Aït Melloul 2, à la périphérie de la ville d’Agadir (sud du Maroc), à la suite d’un verdict injuste et sévère (réclusion à perpétuité) prononcé lors d’un procès durant lequel les conditions et garanties d’équité ont été violées. La Ligue pour la protection des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS) a récemment alerté sur la menace qui pèse sur la vie des prisonniers sahraouis, notamment le groupe Gdeim Izik, en raison des pratiques de l’occupant marocain, contraires à toutes les normes et chartes internationales. Elle a également condamné la campagne systématique contre les prisonniers du groupe Gdeim Izik visant à porter atteinte à leur dignité et à se venger de leurs positions politiques. Les prisonniers civils sahraouis du groupe Gdeim Izik sont incarcérés dans plusieurs prisons marocaines après avoir été condamnés à des peines allant de 20 ans de réclusion à la perpétuité au terme de procès iniques, dépourvus de garanties d’équité, de l’aveu même de plusieurs ONG internationales.

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