Presse Sportive : Un avant et après 1er février 2024

10/02/2024 mis à jour: 23:52
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Désormais, il y a un avant et un après 1er février 2024 dans la presse sportive algérienne.  Le ministre de la Communication, le docteur Mohamed Laagab, a tracé la ligne de démarcation, le 1er février dernier, lors de la rencontre qu’il a initiée au complexe olympique du 5 Juillet Mohamed Boufiaf. 

La presse sportive a été au centre de la rencontre qui a regroupé le ministre du secteur, des directeurs de publications et des journalistes de la rubrique sportive. 

Mohamed Laagab a abordé plusieurs aspects de la profession et a touché du doigt à tous les sujets qui fâchent et portent atteinte au métier et à la corporation. Il s’est longuement attardé sur le contenu de la presse sportive, tous segments confondus, a stigmatisé les carences et les dépassements relevés lors d’émissions sportives, comme la non-préparation de l’émission télévisée que le principal concerné, l’animateur, ne prépare pas bien et laisse la voie libre à des consultants qui ne respectent aucune règle en matière d’objectivité et de maîtrise des sujets abordés. 

Le ministre a exhorté les responsables des organes de presse à ne laisser accéder à ce métier que ceux qui ont fait des études universitaires et décroché un diplôme dans la filière. S’adressant aux journalistes qui travaillent au sein des rédactions sportives, il leur a recommandé de lire et de bien s’imprégner des lois et textes qui régissent l’activité dans ce secteur qu’il a jugé très sensible et qui touche la jeunesse. 

La vérification de l’information à travers des recoupements, ne pas se contenter d’une seule source, le respect de l’éthique et de la déontologie, de la vie privée... 

Globalement, son message a été bien accueilli par les professionnels et bien sûr moins bien par ceux qu’il n’a pas ménagés. La presse sportive tirera-t-elle profit des messages et de la feuille de route étalée le 1er février 2024 ?

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