Le Front de libération nationale (FLN) continue d’occuper le terrain, à moins de dix jours du lancement officiel de la campagne électorale pour la présidentielle du 7 septembre prochain. L’ex-parti unique, qui a tenu, avant-hier, une réunion de son bureau politique, s’est dit prêt à participer à la campagne électorale et à faire réussir le scrutin présidentiel.
Lors de cette réunion, le secrétaire général du FLN, Abdelkrim Benmbarek, a appelé «à ne ménager aucun effort en vue de faire réussir la campagne électorale qui débutera le 15 août et de mobiliser les électeurs pour se rendre en force aux urnes et voter», selon un communiqué du parti. Benmbarek a jugé important «d’associer l’ensemble des membres du comité central et des députés du parti à l’opération de mobilisation en prévision des meetings populaires qui seront organisés au niveau des communes et wilayas», a ajouté la même source.
A propos des «comités qui seront constitués en prévision de la campagne électorale, notamment, dans les domaines des statistiques, de la numérisation, de la mobilisation, de la logistique et de l’information», il a appelé à «mettre en place une stratégie efficace pour convaincre les citoyens et véhiculer un discours politique à la hauteur de cet événement», installant Brahim Merad comme directeur de campagne électorale du président sortant.
Le FLN figure dans une coalition de formations politiques (RND et Front El Moustakbal), qui avaient annoncé, en juillet dernier, leur soutien à la candidature du Président sortant. Dans le communiqué final sanctionnant les travaux de la conférence nationale de cette coalition, les formations politiques qui la composent, avaient expliqué que la décision du chef de l’Etat de se présenter pour un deuxième mandat «est venue en réponse à l'appel de la patrie et à celui de larges franges de la société», soulignant leur «détermination à contribuer à la réussite de la présidentielle et de la campagne électorale et à sensibiliser l’électorat à l’importance du vote lors de cette échéance».
Les membres de la coalition avaient également affiché leur «engagement à mobiliser tous leurs militants et électeurs autour du candidat Abdelmadjid Tebboune, à toutes les étapes du processus électoral, de la collecte des signatures à l’animation de la campagne électorale», réaffirmant leur choix d'être «des partenaires de l’Etat et de ses institutions pour le parachèvement du processus de développement».
Ils avaient motivé leur soutien à la candidature du Président sortant pour un deuxième mandat par «la nécessaire poursuite de son programme et des réformes qu’il a initiées, la préservation du caractère social de l’Etat et le renforcement de la protection sociale», rappelant, à ce titre, «les réalisations de l’Algérie sur le plan diplomatique, sous la conduite du président de la République, et ses positions honorables dans les fora internationaux en faveur des cause justes, les causes palestinienne et sahraouie en tête».