À seulement trois semaines de l'élection présidentielle américaine du 5 novembre, les sondages montrent une course extrêmement serrée, notamment pour la vice-présidente Kamala Harris, qui peine à obtenir un soutien solide parmi les électeurs noirs et latino-américains, deux groupes historiquement importants pour les démocrates. Un sondage du *New York Times/Siena College* révèle que moins de 60 % des électeurs hispaniques soutiennent Harris, un chiffre alarmant pour les démocrates, en particulier dans des États pivots comme l'Arizona et le Nevada. Cela représente un net recul par rapport aux performances de Joe Biden en 2020 et d'Hillary Clinton en 2016 au sein de cette population clé.
Lors d'un meeting en Caroline du Nord, un État avec une importante population afro-américaine, Kamala Harris a critiqué son adversaire républicain, Donald Trump, l'accusant de jouer sur les peurs des électeurs et d'attiser les divisions. En réponse, Trump a poursuivi sa rhétorique anti-immigration lors d'un rassemblement en Arizona, accusant le gouvernement Biden/Harris de permettre l'entrée massive de migrants illégaux. Il a promis de renforcer la sécurité des frontières en embauchant 10 000 agents supplémentaires et en augmentant leurs salaires.
La Pennsylvanie, un autre État clé, sera le théâtre d'une bataille cruciale, où Harris et Trump prévoient tous deux de faire campagne dans les jours à venir.