Pratique de sorcellerie sur cinq jeunes écoliers à Tiaret : Le parquet confirme et précise à l’intention de l’opinion publique

08/03/2023 mis à jour: 23:46
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Le parquet près le tribunal de Tiaret a émis hier un communiqué de presse portant le numéro 10589/23 du 7 du mois courant pour apporter quelques éclaircissements sur la désormais affaire liée à la pratique du piquage de paumes de mains d’«enfants dits zouhris» par une femme vêtue d'un «djelbab de couleur noire» qui aurait été aperçue en plein exercice de piquage de jeunes écoliers (ils sont cinq pour le moment) à la périphérie d’établissements scolaires à Tiaret et dans une autre commune, qui serait Sidi Bakhti. Selon cette source, «une instruction a été ouverte et confiée pour les besoins de l’enquête à un service de sécurité conformément à l’article 11 du code civil pour mettre la main sur la ou les personnes qui s’adonnent à cette pratique occulte sur au moins cinq écoliers». «Les victimes de ces actes, âgées de 7 à 10 ans, auraient été piquées par cette femme au djelbab de couleur noire sur la paume de la main droite.» L’opinion publique locale et même nationale qui suit ces soubresauts de la société que régentent l’exorcisme, la sorcellerie et d’autres pratiques occultes n’a pas tari en commentaires sur ce phénomène dit «enfants zouhris» qui présentent dans la paume de la main droite un morphotype et des caractéristiques bien particuliers. Certains textes précisent même, qu’il s’agit, je cite : «d’enfants roux aux yeux bleus ou blonds aux yeux clairs en plus d’avoir une ligne continue qui traverse la paume de la main, droite présentement. Des enfants qu’on dit chanceux, car ils permettraient des miracles, voire la découverte de trésors enfouis quelque part». Lesquels enfants sont, ajoute ce texte, soit kidnappés pour être revendus à quelques sbirs moyennant de fortes sommes d’argent, sinon sacrifiés aux djins sur l’autel de satan dans le cadre d’un rituel. Le phénomène exponentiel prend toute sa signification en ces temps de disette où tout est employé à des fins de soutirer de l’argent.

Jusque-là confrontés aux viols, kidnappings, voire à des actes de vengeance, les enfants restent des proies faciles pour ces charlatans, faux dévots et autres usurpateurs. 

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