L’Algérie, qui connait une grande dynamique économique ces dernières années, a réalisé des avancées considérables en matière d’infrastructures de télécommunications et services internet.
En effet, à l’ère du numérique, toute économie se doit d’être adossée à une solide infrastructure relative aux technologies de l’information et de la communication (TIC) qui offre tous les outils nécessaires aux différents intervenants sur le marché algérien, a-t-on indiqué auprès du ministère de la Poste et des Télécommunications. Depuis 2020, l’Algérie a réalisé des «progrès notables» en matière d’infrastructures de Télécommunications, à travers notamment l’accélération du déploiement de la fibre optique dans tout le pays.
Le nombre d’abonnés à la technologie FTTH (Fibre optique jusqu’au domicile) a enregistré une évolution importante, «passant de 53.000 au début 2020 à 900.000 en septembre 2023», et devrait «dépasser le seuil du million d’ici la fin de l’année», selon les objectifs intermédiaires tracés dans le plan d’action du secteur. En parallèle, un raccordement des nouveaux pôles urbains en utilisant prioritairement le FTTH a été entamé afin de faire basculer graduellement les abonnés ADSL (technologie basée sur le cuivre) vers des technologies plus performantes: FTTB (VDSL) et FTTH.
L’accès des foyers à l’internet fixe très haut débit est un «élément clé» dans toute transformation numérique, raison pour laquelle le secteur a arrêté un objectif stratégique dans son plan d’action ciblant la connexion des 2/3 des foyers (6 millions de foyers) à l’internet fixe d’ici fin 2024.
Là aussi, les résultats intermédiaires sont «probants», puisque le nombre d’abonnés est passé «de 3,5 millions en début 2020 à plus de 5,3 millions en septembre 2023». La hausse du nombre d’abonnés a été accompagnée par l’»amélioration» du service fourni, à travers l’augmentation du débit internet fixe minimum de 2 à 10 Mbps et ce, sans impact financier sur le citoyen.
La modernisation des infrastructures de base ont permis de fournir une connexion internet de très haut débit pouvant atteindre 300 Mbps. En matière d’Internet mobile, la libération de bandes de fréquences supplémentaires au profit des opérateurs de téléphonie mobile, ont permis une couverture dépassant les 85% de la population par cette technologie.
Grâce à ces efforts, le nombre d’abonnés a atteint 45 millions en Internet mobile (3G/4G), alors qu’il était de 37 millions en 2020. Enfin, afin de permettre un accès équitable, notamment au niveau des zones enclavées, l’Etat a mis en place «un mécanisme qui permet de faire bénéficier les localités de moins de 2000 habitants des services de télécommunications».
A ce titre, une procédure en vue de concrétiser un nouveau programme «visant à couvrir 1400 localités à travers le pays, par des services de communications électroniques mobiles (téléphone et internet), a été lancée en juillet dernier».
Ces améliorations du taux de pénétration de l’Internet, d’une part, et de la performance des réseaux fixe et mobile, d’autre part, ont été rendues possibles grâce à l’augmentation de la bande passante internationale, dont la capacité équipée est passée de 1,5 Terabit par seconde (Tbps) au début de 2020 à 7,8 Tbps actuellement.