Par l’ambassadeur Noureddine Djoudi (*)
Les menaces qui pèsent sur notre pays et les complots réels qui visent le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, nous interpellent et m’obligent à sortir de mon silence. L’obligation de réserve qui s’imposait à mon statut de vétéran de la diplomatie algérienne n’a plus cours, dès lors qu’elle doit céder devant l’obligation de l’Unité nationale pour la défense des acquis de la Révolution du 1er Novembre 1954. Je n’ai que respect et considération pour les trois candidats à la magistrature suprême et aucun doute quant à la sincérité de leurs promesses.
Mais, l’expérience et l’usage de la raison nés de mon appartenance à la génération de la lutte armée libératrice, une génération échaudée par les promesses non soutenues par une action tangible des partis politiques avant la création du FLN en 1954, font que j’ai désormais pour guide les deux adages de la fable et de la sagesse populaire : «Ne jamais lâcher la proie pour l’ombre» et «mieux vaut tenir que courir».
Face aux promesses de deux candidats de partis clairement désignés, et dont je ne peux a priori douter, le candidat Tebboune oppose d’abord un bilan éminemment positif, basé sur sa fidélité aux promesses et engagements qu’il a pris face au peuple lors de sa première campagne présidentielle. Autre point fondamental : le candidat Tebboune, n’appartenant à aucun parti, s’est affirmé durant tout son mandat présidentiel comme le Président de tous les Algériens sans exclusive aucune.
L’accueil populaire enthousiaste qu’il a reçu à Constantine, comme à Oran, à Tizi Ouzou ou à Djanet, est la meilleure preuve de ce que le peuple a apprécié hautement de ce que le candidat-président Tebboune a fait pour la renaissance d’une Algérie nouvelle forte, fière de son passé et assise à nouveau à la table des grands de ce monde. Une Algérie dont la voix forte et le poids pèsent lourd aujourd’hui dans le concert des nations.
Cette nouvelle puissance de l’Algérie n’a pas manqué de faire réagir l’axe médiatique et politique «franco-marocco-sioniste» à la fois par de méprisables attaques sur la personne même du candidat Tebboune que sur ses décisions et prises de position en tant que président de la République. D’où tout un kaléidoscope d’attaques aussi grossières que sans résultat, alliant depuis la manipulation de l’information jusqu’au plus grossier des mensonges.
D’où la déformation débile des propos du Président sur l’installation éventuelle par les services médicaux de l’ANP d’hôpitaux de campagne pour les rescapés du génocide de Ghaza jusqu’à la désinformation délibérée par le quotidien français Le Monde de l’innommable agression au Ticad de Tokyo d’un diplomate de la République sahraouie par un «diplomate voyou» du gang makhzénien. Ce quotidien a fait de cette nouvelle «diplomatie de la voyoucratie marocaine», unanimement condamnée par l’ensemble des délégations présentes, un acte de provocation du Maroc par l’Algérie !!!
Le bilan éminemment positif de près de 5 ans d’exercice de la présidence par Monsieur Abdelmadjid Tebboune à la fois gêne et inquiète le mariage incestueux des tenants de l’impérialisme, du sionisme et des laudateurs des «accords d’Abraham».
La réélection du président Abdelmadjid Tebboune et sa détermination à parachever son objectif de faire de notre pays une Algérie libre de ses actes souverains, fière de son histoire millénaire et de sa personnalité arabo-africaine, et fière et fidèle surtout aux principes de la grande Révolution du 1er Novembre 1954 pour lesquels 1 500 000 de ses enfants sont tombés martyrs de la liberté, de la dignité et de l’humanisme, tout cela leur fait peur.
Par ailleurs, le tryptique Présidence-Armée nationale populaire-peuple, en totale symbiose, constitue un roc insubmersible dont l’âme est le peuple, la puissance motrice l’ANP et le timonier le président Tebboune. C’est un récif sur lequel vient se déchirer le frêle esquif des forces du mal et de la haine, une embarcation vétuste qui, en voulant se comparer au majestueux Titanic, ne partage avec le seigneur des mers qu’un inévitable et désastreux naufrage.
Oui, la réélection du président Tebboune pour un deuxième mandat fait peur aux ennemis du rétablissement de la justice, du droit des peuples et de l’humanisme, seuls garants de la paix dans le monde.
Certes, le candidat Tebboune n’est ni parfait ni infaillible, tout comme tout être humain. «Errare humanum est», l’erreur est humaine, dit l’adage. Si je n’ai jamais hésité à exprimer mon désaccord avec ce que j’ai considéré comme erreur banale, j’ai aussi veillé à ne pas en faire un sujet de récrimination ou une faute quand elle me paraissait de peu d’importance au regard de l’immense réussite de tant de projets si vitaux pour notre pays.
Pour tout ce qui précède, je suis convaincu que le renouvellement de la confiance au candidat Tebboune est une obligation morale et un devoir.
L’obligation d’offrir la possibilité, à celui qui a tant fait pour la consolidation de l’Algérie nouvelle, de parachever ce qu’il a initié. Le devoir également d’apporter une confiance renouvelée à Abdelmadjid Tebboune, dont les ennemis de l’Algérie veulent désespérément l’élimination de la vie politique, comme ils ont acté par le passé l’élimination, cette fois physique, d’un géant de notre histoire, le grand et regretté président Houari Boumediène.
Pour toutes ces raisons, et après mûre réflexion, j’en appelle à tous les patriotes algériens de faire échec à nos ennemis en votant massivement. Pour ma part, ma conviction est faite et ma décision prise et irrévocable : j’irai exprimer mon choix le 7 septembre et je voterai Tebboune !
(*) Moudjahid et doyen des diplomates algériens