L’annonce officielle de l’étude et de la réhabilitation de la piscine municipale de la cité Guehdour Taher dans la ville de Guelma, en souffrance depuis des décennies, n’a pas eu lieu, contre toute attente, jeudi dernier à l’occasion de la journée nationale de la commune coïncidant avec le 18 janvier de chaque année.
Une annonce qui devait être faite sur le site même de cette piscine au regard du programme concocté par les services de la wilaya, dont une copie a été transmise à El Watan, et qui devait mener le wali, le P/APC et les autorités locales pour la présentation du projet. «Ce point a été annulé à la dernière minute. Je ne sais pas. Et pourtant, les planches ont été préparées pour des explications plus fournies à Mme le wali», ont confirmé plusieurs employés de la mairie rencontrés sur les lieux.
Située à proximité immédiate du siège de l’APC «la verrue hideuse (la piscine)» n’a pas été visitée officiellement, probablement pour les immondices et le délabrement chaotique qui y règne. Cependant, le projet d’étude et de réhabilitation de cette infrastructure est inscrit sur «fond propre de l’APC pour une enveloppe globale de 56,93 millions de dinars. Le marché a été octroyé à un bureau d’études et une entreprise réalisatrice.
Le marché est accordé pour 53,43 millions de dinars», selon une source au fait du dossier qui a souhaité garder l’anonymat. «Quant au délai de réalisation, il est de 12 mois au moment où l’ordre de service sera lancé», a indiqué notre interlocuteur.
Et de préciser: «Pour le moment, l’enveloppe du projet doit être avalisée par le contrôleur financier». Pour rappel, cette piscine a été mise en service au début des années 1980, mais n’a pas fait «long feu» faute d’une bonne gestion et une sécurisation du lieu. Abandonnée des années durant aux aléas climatiques, vandalismes et autres «indus occupants aux comportements louches» une première réhabilitation sur des fonds propres de la commune devait connaître avoir lieu en 2014.
L’enveloppe de 20 millions de dinars avait été dégagée suite à une étude qui n’a finalement débouché que sur des avis d’appels d’offres infructueux.
Notons enfin qu’un autre projet d’un siège devant accueillir les services techniques communaux avec une salle de conférences et une salle d’archives de l’APC de Guelma, a été lancé officiellement lors de cette journée pour un délai contractuel de 8 mois.
Il devra remplacer l’ancien siège du centre-ville qui menace ruine. Le terrain choisi se trouve à l’intérieur du siège de l’APC de Guelma, a constaté El Watan sur place.