Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées par les inondations provoquées par les pluies torrentielles. Certaines régions ont enregistré en l'espace de deux jours des précipitations équivalentes à deux mois.
Aux Philippines, le passage de la tempête tropicale Trami a causé la mort d'au moins 40 personnes, selon un bilan mis à jour par l'AFP le vendredi 24 octobre, alors que les secours peinent encore à atteindre des habitants piégés sur les toits de leurs maisons dans des régions inondées. Des pluies torrentielles ont fait monter les eaux, atteignant des niveaux de précipitations équivalents à deux mois en seulement 48 heures dans certaines zones, et provoquant des glissements de terrain.
Dans la région de Bicol, à 400 kilomètres au sud de Manille, le directeur de la police Andre Dizon a indiqué que beaucoup d'habitants demandaient encore de l'aide depuis les toits de leurs maisons. La province de Batangas et les villes de Naga et Legazpi rapportent des «nombreuses victimes», bien que les sauveteurs n’aient pas encore pu accéder à certaines zones. Le président Ferdinand Marcos a expliqué que les glissements de terrain imprévus et le sol saturé compliquent les opérations de secours.
Près de 193 000 personnes ont été évacuées, principalement sur l'île de Luzon, où les écoles et administrations sont restées fermées vendredi. Des alertes à la tempête et des risques de vagues de deux mètres étaient encore en vigueur. Les Philippines, régulièrement exposées aux tempêtes, font face à des cyclones de plus en plus violents en raison du changement climatique, qui intensifie les tempêtes et prolonge leur impact sur terre.