Pétrole : Le prix du Brent clôture à 87,63 dollars

23/01/2023 mis à jour: 06:15
AFP
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C’était la huitième séance positive pour le WTI en dix journées de cotation

Les cours du pétrole ont enregistré une nouvelle progression vendredi, toujours aiguillonnés par la perspective du réveil économique de la Chine et le début des festivités du nouvel an, censées stimuler la demande.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars s’est apprécié de 1,70% pour clôturer à 87,63 dollars. Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février, dont c’était le dernier jour de cotation, il a gagné 1,21%, à 81,31 dollars, son plus haut niveau en clôture depuis deux mois. C’était la huitième séance positive pour le WTI en dix journées de cotation. «L’optimisme sur la réouverture de la Chine a permis aux cours du brut de connaître une bonne semaine», a commenté, dans une note, Edward Moya, d’Oanda. «Le début du nouvel an va être suivi de près pour vérifier que les déplacements sont bien aussi soutenus que beaucoup l’anticipent.» Le réveillon de l’Année du lapin a lieu samedi, mais les festivités vont durer plusieurs semaines. Matt Smith, de Kpler, a évoqué des chiffres élevés de consommation de kérosène en Chine, «ce qui n’est pas tellement surprenant pour un pays qui est confiné depuis trois ans». Le loueur d’avions Avolon a estimé, cette semaine, que la levée des restrictions sanitaires en Chine devrait permettre au trafic aérien mondial de retrouver son niveau d’avant la pandémie d’ici juin prochain. Pour Robert Yawger, de Mizuho, la fermeté des cours tient aussi à des tensions sur le marché des produits raffinés, le gazole en particulier. Une partie du manque pourrait être comblée par les Etats-Unis, mais les stocks américains de produits distillés, dont le gazole, sont inférieurs de près de 10% à leur niveau de l’an dernier à la même époque, «un niveau dangereusement bas», selon Robert Yawger. En outre, «on ne raffine pas beaucoup de produits distillés en ce moment» aux Etats-Unis, souligne l’analyste, car les raffineries ne sont pas encore complètement remises des effets de la tempête hivernale Elliott, qui a perturbé l’industrie pétrolière. Le secteur entre, de surcroît, dans la période marquée par des opérations de maintenance, qui réduisent les capacités de raffinage. (APS)

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