Les cours du pétrole commençaient la semaine en baisse hier, les craintes autour de la demande chinoise accaparant l’attention des investisseurs, effaçant la prime de risque géopolitique malgré une situation toujours préoccupante au Moyen-Orient.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, cédait 0,68% vers 10h20 à 79,14 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre, perdait 0,87%, à 75,98 dollars.
Les analystes expliquent ce recul essentiellement par «les faiblesses du plus grand importateur de pétrole au monde qui assombrissent les perspectives de la demande». L’économie chinoise inquiète en effet les investisseurs depuis le tassement de sa croissance au deuxième trimestre.
Le taux de chômage des jeunes en Chine, une priorité pour Pékin, a atteint en juillet 17,1%, son niveau le plus élevé depuis le début de l’année, selon des chiffres officiels publiés en fin de semaine dernière. Il s’y ajoute une série d’indicateurs jugés décevants, en dépit de récentes mesures du gouvernement pour tenter de relancer la croissance.
La production industrielle s’est notamment tassée et la demande en prêts bancaires s’est contractée pour la première fois en près de 20 ans. Par ailleurs, les craintes autour de la situation au Moyen-Orient se sont un peu calmées car il n’y a pas de signe de représailles pour l’instant, affirment les analystes.