Distribués en juillet 2023, les 588 logements de la cité AADL de Ouled Moussa manquent du strict minimum. «L’école primaire est toujours en chantier alors qu’elle devait être réceptionnée en septembre dernier.
Certains résidents ont inscrit leurs enfants à Ouled Haddadj et d’autres font la navette chaque jour à Réghaïa ou Boumerdès», relate Zemmour Rabah, président de l’association des résidents, précisant que le projet du CEM prévu dans le quartier n’a pas encore démarré. Ce problème a dissuadé, selon lui, beaucoup de familles de déménager vers leurs nouveaux appartements. «50% des logements sont encore vides car même les ascenseurs n’ont pas été mis en service», a-t-il indiqué. Située loin du centre-ville, la cité n’est dotée d’aucun équipement, pas même une aire de jeux pour enfants.
«Nous n’avons pas de route ni de trottoirs. Nos enfants sont exposés au risque d’accidents car la route longeant la cité ne compte aucun dos-d’âne ni passerelle. Ils marchent dans la boue pour rejoindre la cité. Nous n’avons pas encore d’arrêt de bus et l’éclairage réalisé le long du CW 122 n’a jamais fonctionné», se plaint un autre habitant, soulignant que le site est mal desservi en moyens de transport. «Les autorités ont ouvert une ligne de transport Etusa, mais le bus assure deux dessertes par jour : une à 7h30 et une autre à 16h», poursuit-il. Les résidents affirment que les requêtes adressées aux autorités sont restées lettre morte.