OMS : Un haut responsable limogé pour agression sexuelle

26/04/2023 mis à jour: 05:13
AFP
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Photo : D. R.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé avoir limogé un haut responsable de la division des maladies non transmissibles, le médecin fidjien Temo Waqanivalu, pour agression sexuelle à la suite de trois accusations portées contre lui ces dernières années.

A l’origine de cette annonce par e-mail, la porte-parole Marcia Poole, n’a pas fourni davantage de détails. Mais les médias ont rapporté que le haut responsable est accusé dans au moins trois agressions présumées depuis 2017.

L’agence Associated Press en janvier l’a désigné comme l’auteur présumé d’une affaire largement médiatisée d’agression sexuelle présumée lors du Sommet mondial de la santé à Berlin en octobre dernier : une jeune médecin britannique, Rosie James, a tweeté à l’époque qu’elle «avait été agressée sexuellement par un membre du personnel de l’OMS» lors de la réunion.

Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a lui-même répondu à son tweet, se disant «horrifié» par les accusations et offrant son aide personnelle, soulignant que l’agence avait «une tolérance zéro pour les agressions sexuelles».

AP a également rapporté que Waqanivalu avait été mis en cause dans une affaire similaire en 2018. En octobre dernier, lorsque cette accusation a été rendue publique, il cherchait à obtenir un poste à responsabilité avec l’OMS en Asie, selon le rapport. Plus tôt ce mois-ci, le Financial Times a déclaré avoir découvert une troisième accusation contre lui, remontant à un événement survenu en 2017.

Invitée à confirmer ces informations, l’OMS a déclaré que, puisque «les enquêtes et les processus administratifs connexes sont confidentiels», elle ne pouvait fournir aucun autre détail sur l’affaire.

L’OMS a indiqué que Waqanivalu était resté «en congé administratif pendant l’enquête». Le processus de réforme en cours de l’OMS intervient après que l’agence a fait l’objet de critiques massives concernant sa lenteur à répondre aux allégations d’exploitation et d’abus sexuels par des travailleurs humanitaires envoyés en RDCongo lors de l’épidémie d’Ebola de 2018-2020. 

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