Le NA Hussein Dey vit une situation très critique, en l’absence de moyens financiers. La direction du club n’a plus d’argent pour assurer la bonne marche de l’équipe, ni pour payer les anciens joueurs qui réclament leur dû ou pour recruter un nouvel entraîneur en remplacement de Rezki Remane.
Le Nasria est au bord de l’asphyxie. Conséquence de cette situation catastrophique, sa position en bas du tableau (11e place avec 9 points). Pire, vendredi passé, l’équipe s’est inclinée sur le score de 2 à 1 face à la lanterne rouge, le RC Arbaâ. L’entraîneur Smaïl Gana, qui dirige l’équipe depuis le départ de Rezki Remane, estime que «la défaite est due à des erreurs défensives élémentaires commises par ses joueurs qui manquent d’expérience.
En Ligue 2, il faut avoir des joueurs d’expérience. Or, notre équipe est composée de jeunes joueurs car la direction n’a pu payer les dettes et donc recruter de nouveaux joueurs». L’ancien capitaine des Sang et Or tente, pour sa part, de sauver ce qu’il y a lieu de sauver. La situation de l’équipe risque d’empirer davantage dans les semaines à venir si aucune action n’est entreprise dans ce sens.
En effet, la direction husseindéenne n’a pas signé le protocole d’accord initié par la FAF qui prévoit un rééchelonnement des dettes envers les anciens joueurs pour pouvoir, à moyen terme, assainir la situation et, par voie de conséquence, bénéficier à l’avenir de la levée d’interdiction de recrutement des joueurs. Les dettes du NAHD sont estimées à 13 milliards de centimes mais la direction actuelle ne semble pas en mesure d’assumer le passif. Le refus des dirigeants de signer cet accord avec la FAF peut avoir des répercussions sur le classement de l’équipe.
Déjà, des forfaits ont été enregistrés au niveau des catégories jeunes. Après trois forfaits de suite, un point sera défalqué à l’équipe seniors et ceci rendrait la situation de l’équipe plus inconfortable. Les responsables doivent rapidement agir pour d’abord ramener un entraîneur mais aussi éviter la dégringolade.