MSF contrainte de quitter 12 structures de santé

16/05/2024 mis à jour: 17:19
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L’organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF) a été contrainte de quitter 12 structures de santé différentes à Ghaza, en raison des attaques sionistes, affirme un responsable de l’ONG.

«Nous avons dû quitter 12 structures de santé différentes et avons enduré 26 incidents violents, parmi lesquels des frappes aériennes endommageant des hôpitaux, des tirs de chars sur des abris, des offensives terrestres contre des centres médicaux et des tirs sur des convois», a expliqué, mardi dernier, Michel-Olivier Lacharité, chef des opérations d’urgence de MSF. Selon l’ONG, «le système de santé de Ghaza est en train d’être démantelé, ce qui entraîne des conséquences dévastatrices pour les personnes piégées dans la bande».

MSF tente d’établir des hôpitaux de campagne ailleurs dans la bande de Ghaza, mais selon cette ONG, «ces quelques structures ne seront pas en mesure de faire face à un afflux massif de civils blessés, en plus des besoins médicaux écrasants. Ils ne peuvent en aucun cas remplacer un système de santé fonctionnel».

L’ONG rappelle que les forces sionistes continuent d’occuper le passage de Rafah, interdisant l’entrée ou la circulation des personnes et des fournitures et les bombardements aveugles continuent de tuer des gens chaque jour et de causer d’immenses souffrances. Dans ce contexte, elle souligne que l’occupation et le blocage des points de passage «doivent cesser, l’aide doit être autorisée à entrer à Ghaza et il doit y avoir un cessez-le-feu immédiat et durable pour éviter davantage de morts et de blessés et rétablir et intensifier le flux de l’aide humanitaire».

Il est à noter qu’un autre hôpital du sud de la bande de Ghaza a été déclaré hors service, en raison d’une pénurie de carburant au milieu de l’agression sioniste continue sur l’enclave palestinienne, ont rapporté hier des médias locaux, cités par l’APS.

Une source médicale citée par l’agence de presse palestinienne (WAFA), a affirmé que «l’hôpital européen de Ghaza, près de la ville de Khan Younès, l’un des rares hôpitaux restants dans l’enclave déchirée par la guerre, était hors service, en raison du manque de carburant, mettant la vie de centaines de personnes, patients et blessés en danger».

Cela intervient au milieu des bombardements sionistes continus sur les zones orientales de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, ainsi que sur les zones du camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande. Depuis que l’armée sioniste a occupé le terminal de Rafah la semaine dernière, le flux d’aide, de fournitures médicales et de carburant s’est arrêté, aggravant les conditions humanitaires déjà extrêmes dans la bande de Ghaza.  
 
 

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