Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a affirmé, hier à Alger, que le mouvement partiel opéré récemment par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le corps des walis visait à réunir les conditions à même d’imprimer une nouvelle dynamique en matière de gestion des grands dossiers et de prise en charge des préoccupations des citoyens dans les wilayas concernées.
Le président de la République avait opéré, mercredi, un mouvement partiel dans le corps des walis portant mutation de Mustapha Aghamir, wali de Ouargla, à la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, de Abdelghani Filali, wali de Aïn Defla, à la wilaya de Ouargla, de Aissa Aziz Bouras, wali de Ouled Djellal, à la wilaya de Aïn Defla, et de Abderrahmane Dehimi, wali de Bordj Badji Mokhtar, à la wilaya de Ouled Djellal.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie d’installation de ces walis dans leurs nouveaux postes, qui s’est déroulée au siège du ministère, M. Merad a fait savoir que ce mouvement partiel visait à «réunir les conditions à même d’imprimer une nouvelle dynamique en matière de prise en charge des préoccupations des citoyens» et de «gestion des grands dossiers».
Ces walis «ont une longue expérience et les compétences requises pour prendre en charge les préoccupations des citoyens et gérer les grands dossiers, dont l’aménagement du territoire, la bonne préparation de la rentrée scolaire et sociale, l’alimentation en eau potable, la protection des forêts contre les incendies, la préparation de la saison estivale et tous les dossiers qui concernent directement les citoyens», a-t-il affirmé.
M. Merad a précisé qu’au terme de cette cérémonie d’installation, chaque wali «rejoindra son nouveau poste», affirmant que «toutes les wilayas du pays sont importantes et connaissent une dynamique de développement qui dénote les progrès réalisés par l’Algérie». Le ministre de l’Intérieur a instruit les walis fraîchement installés à l’effet d’«être en contact quotidien avec les citoyens, le mouvement associatif et les autorités locales».