Les pouvoirs publics accordent une importance majeure à l’arganier, connu pour ses innombrables vertus économiques, sociales et écologiques, notamment la lutte contre la désertification.
Ainsi, dans le cadre de la concrétisation du projet national de développement de l’arganier 2023-2030, et en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, relatives au développement de cet arbre endémique, réputée pour sa haute valeur économique (production de l’huile), environnemental et écologique, la Conservation des forêts de Mostaganem a réservé une superficie de quatre hectares pour la culture de cette espèce au niveau de la zone forestière protégée de Stidia.
Cette dernière compte actuellement près de 400 espèces, dont les graines sont transférées vers la pépinière de la commune de Aïn Nouissy. Pour la prochaine campagne de reboisement (2023-2024), la Conservation des forêts de Mostaganem entend planter 5000 arganiers.
Notre source d’information ajoute que 16 000 semis sont déjà prêts pour la mise en terre de cette variété au niveau de la pépinière de Aïn Nouissy.
Notons que la wilaya de Mostaganem dispose de onze sites. Une expérience qualifiée de succès, souligne-t-on. A titre d’information, la Conservation des forêts de Mostaganem avait distribué des plants d’arganier à de nombreuses pépinières, publiques et privées, aux agriculteurs, et aux universités des wilayas de Constantine, Tipasa, M’sila, Relizane, Tizi Ouzou, Tlemcen, Sétif et Tindouf.
Un centre national de développement de l’arganier est même en perspective.
Le 10 mai, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni a posé la première pierre du projet de création d’un Centre national de l’arganier et de la valorisation de cette filière au niveau de la pépinière de Oued Djezz à Tindouf.
Un délai de six mois a été fixé pour la réception du projet, première étape en vue de la création d’un Centre international de l’arganier.