A Mostaganem, ces derniers mois, une pratique devenue courante suscite des préoccupations : la vente d’agneaux et de veaux non sevrés, parfois âgés de moins de sept jours, dans plusieurs souks de la wilaya.
Les vétérinaires alertent sur le fait que ces jeunes animaux, qui, en principe, devraient être sevrés entre 45 et 60 jours, font encourir aux chalands des problèmes de santé majeurs.
Le sevrage est indispensable pour leur développement physique et pour renforcer le système immunitaire des animaux, leur permettant ainsi de vivre et de prospérer dans de bonnes conditions.
Cependant, cette pratique, qui se répand de plus en plus dans les souks, les zones rurales et le long des routes, met en péril non seulement le bien-être des animaux, mais aussi la sécurité alimentaire des consommateurs. Des professionnels et vétérinaires mettent en garde contre les dangers sanitaires liés à la vente d’agneaux et de veaux non sevrés.
En raison de leur fragilité et de leur vulnérabilité accrue aux infections, ces animaux peuvent devenir des vecteurs de maladies transmissibles à l’homme, que ce soit par la viande ou par le lait.
Les risques de troubles digestifs et d’autres pathologies sont considérables et ne peuvent être sous-estimés, menaçant ainsi la santé publique.
Les marchands, souvent poussés par la recherche de profits rapides, négligent les normes éthiques et sanitaires.
En outre, l’augmentation des coûts alimentaires pour le bétail, due à la sécheresse et à la rareté de l’herbe, semble être l’une des raisons qui expliquent cette tendance, bien qu’aucune justification ne puisse légitimer la maltraitance animale.
Face à cette menace, des voix s’élèvent pour exiger des mesures urgentes : des contrôles renforcés, des sanctions dissuasives et des campagnes de sensibilisation sur les risques sanitaires et éthiques.
Il est désormais impératif que les autorités prennent des mesures strictes pour préserver la santé publique et garantir le bien-être animal. Des contrôles renforcés et des sanctions dissuasives s’imposent, afin de mettre fin à cette pratique risquée qui menace à la fois la sécurité sanitaire et le respect des normes éthiques.