En marge de sa dernière visite à Tiaret, le docteur Youssef Belmehdi, ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, a procédé à l’inauguration de la grande salle des conférences de 2000 places, baptisée au nom du père de la sociologie moderne, Abderrahmane Ibn Khaldoun, sur proposition du membre du gouvernement.
«Le rôle et les missions de l’imam dans le processus de développement de cette Algérie nouvelle qui a plus que jamais besoin d’efforts d’accompagnement pour se hisser au diapason des attentes notamment des jeunes, le levain de cette nation», a été souligné.
La mosquée pole Salah Eddine El Ayoubi construite, elle, sur les décombres de l’ex-église paroissiale sainte Magdeleine (1812/1974) au cœur de la ville de Tiaret, a englouti de colossales enveloppes, et la dernière, estimée à 57 milliards de centimes, ne devrait apparemment pas suffire alors que les travaux sont estimés à 90% mais qui ont «besoin d’apports financiers nouveaux pour son achèvement total» Dixit le PAPW.
Située au cœur de la ville de Tiaret, cette importante infrastructure culturelle et cultuelle devrait être le point focal par où est envisagé tout l’aménagement du centre-ville. Placette adjacente que reliera une passerelle, réhabilitations des escaliers séculaires qui peuplent le site, VRD, éclairage et embellissement jusqu’au point de convergence au niveau de la place du 17 octobre (ex-place Rouge).
Un somptueux édifice surmonté d’un dôme de forme ovoïdale qui aura coûté du temps, de l’argent, l’ire des citoyens mais qui finira peut-être par être un de ces lieux qui suscitera la curiosité de tous.
Les travaux, en dépit de l’ouverture de la grande salle de prière et celle des conférences au sous-sol, battent leur plein en prévision de la fête de l’Aïd.
Constituant désormais un repère dans la cité, la mosquée pole Salah Eddine El Ayoubi ne dispose malheureusement pas d’une aire de stationnement, mais sa position géographique au cœur de la ville lui confie un aspect architectural valorisant pour une cité doublement capitale (celle de l’Emir Abdelkader et celle de la dynastie Rostémides).
Dans la foulée et à l’aune de ce mois sacré, l’on a saisi la ferveur qui caractérise la région et les croyants avec ces mosquées qui s’ouvrent au gré des contributions généreuses de beaucoup d’hommes d’affaires. La dernière en date fut une mosquée dans la commune de Rechaiga inauguré par Ali Bouguerra, wali de Tiaret.
Le chef de l’exécutif autant l’assemblée populaire de wilaya accordent un intérêt particulier au culte, comme en témoigne cette volonté de ne rien omettre dans ce secteur jusqu’à lui consacrer toute une session.