Mont du Djurdjura : Une personne portée disparue retrouvée saine et sauve

04/12/2023 mis à jour: 02:10
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Une personne, âgée de 56 ans, portée disparue, depuis samedi dernier, a été retrouvée, hier, saine et sauve. Un important dispositif de recherches, composé des éléments de la Protection civile et de la Gendarmerie nationale, a été mobilisé dès le premier appel, alertant sa disparition dans le massif montagneux du Djurdjura. L'inquiétude est immense. 

Au Col de Tizi N’koulal, à 1600 mètres d’altitude, à cheval sur la wilaya de Bouira et de Tizi Ouzou, les premières équipes d’intervention de la Protection civile spécialisées dans la reconnaissance et l’intervention en milieu périlleux et dangereux dépêchées depuis les wilayas de Bouira, Tizi Ouzou, Médéa, et de la brigade cynotechnique sont mobilisées pour épauler d’autres éléments déjà sur le terrain. L'opération est supervisée par le directeur de la protection civile de la wilaya de Bouira. 
 

Dans le massif montagneux du Djurdjura, les recherches ont repris, hier matin, pour retrouver la personne portée disparue. «Nous avons été alertés vers 17h. 

Un groupe d’une cinquantaine de personnes venues depuis la wilaya de Constantine s’était perdu à cause du brouillard, après leur retour du sommet de Lala Khelidja culminant à 2038 m d’altitude. Nos éléments du Grimp 10 (groupe de recherche et d’intervention en milieux périlleux), sont intervenus en évacuant 48 personnes», a déclaré le colonel de la Protection civile de la wilaya de Bouira, en précisant qu’un important dispositif de recherche a été mis en œuvre. 
 

Après presque 16 heures de recherches, «le randonneur» a été retrouvé sain et sauf près du village Ivalvaren sur les hauteurs de la commune de M’chedallah, a-t-on appris sur place. Les conditions météorologiques n’étaient pas favorables pour s’aventurer dans le Djurdjura. Depuis quelques années, plusieurs groupes, pour la plupart des agences de voyages, proposent des randonnées parfois «irréfléchies», et sans guide en milieu difficile. 

Les pouvoirs publics, qui ont décidé de limiter l’accès à des milieux naturels préservés, sont encore une fois interpellés à mettre un terme à une anarchie généralisée touchant le secteur du tourisme et des sports de montagne. 
 

Le Djurdjura, dont une grande partie classée par l’Unesco comme réserve de biosphère, subit depuis des années une forte pression et même une agression résultant d’un tourisme de masse. 
 

 

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