Jeudi à 9h40, une unité de la Protection civile est intervenue pour sauver pas moins de 19 écoliers de l’établissement Meghraoui Mohamed alors qu’ils présentaient des signes d’indisposition après qu’ils eurent été asphyxiés par le monoxyde de carbone. Enième accident dû à l’inhalation de monoxyde de carbone émanant de l’appareil de chauffage situé en classe. Les victimes âgées de 8 à 10 ans ont été prises en charge et toutes ont regagné leurs domiciles après que les équipes de secours les ont évacués vers les urgences de l’EPH Youssef Damerdji de Tiaret sous une atmosphère hystérique des parents accourus après que la nouvelle s’est vite répandue. Contacté pour de plus amples informations, le président de l’Assemblée populaire communale de Tiaret, Larbi Ouadahi, a tenu à préciser que «cette école située sur les hauteurs de la ville au lieu-dit Bellazreg dispose tout autant que tous les 95 autres de chauffage central et que les appareils à gaz n’ont été laissé qu’à titre de substitution avec toutefois interdiction de les faire fonctionner». Et d’ajouter : «L’indisposition des élèves a été provoquée du fait que l’enseignante qui a vu que les élèves étaient gagnés par le froid avait allumé le poêle sans ouvrir au préalable les fenêtres.» Notre interlocuteur explique que «seul un élève souffrant de problèmes respiratoires a le plus ressenti l’effet désastreux du monoxyde de carbone mais sa vie est hors de danger». «L’APC de Tiaret, qui a en charge 96 établissements scolaires, avait engagé des opérations de reprise de l’étanchéité et aménagement presque totale dans certaines autres écoles, comme Ahmed Mezhoud qui menaçait ruine alors que deux équipes techniques sont affectées à ces taches de contrôle dans les établissements scolaires», renchérit notre interlocuteur. En parallèle et alors que le mercure est descendu bien bas ces derniers jours dans la région, la direction de la Protection civile a entrepris des séances de sensibilisations dans des écoles, mosquées et jusqu’aux villages lointains pour alerter sur les dangers du tueur silencieux.