Les participants à une journée d’étude consacrée à la lutte contre le phénomène de fraude et de triches sur les prestations de la sécurité sociale, organisée mercredi à Médéa, ont souligné l’importance de préserver le système national de sécurité sociale et de garantir sa pérennité.
«Le système national de sécurité sociale constitue un grand acquis pour la population, en particulier les couches les plus névralgiques de la société, et doit être préservé de toute forme de fraude et de triche susceptible d’entraver son bon fonctionnement et priver le citoyens de prestations dont il a le plus grand besoin», a indiqué le directeur local du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mohamed Amine Zitouni, à l’ouverture de cette journée mise sur pied par la Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS) de Médéa.
Il a estimé que la fraude sur les prestations de la sécurité sociale «peut nuire au système national de sécurité sociale et faire obstacles aux efforts déployés par les pouvoirs publics afin de consolider cet acquis social».
Le directeur de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, Mohamed Zohir Hadj Sadok, a affirmé, pour sa part, que la protection du système national de sécurité sociale est d’un «intérêt capital» eu égard à la contribution de ce système dans le financement et le développement du secteur de la santé.
Le DSP a rappelé que la caisse nationale d’assurance sociale participe à hauteur de 40% au financement du système de la santé, à travers la prise en charge des différentes prestations médicales dont bénéficie le citoyen dans tout le pays.
La numérisation des prestations offertes par la CNAS et l’introduction de nouvelles plate-formes informatiques pour gérer ces prestations ont permis de «mieux protéger» le système national de sécurité sociale et de «freiner» la propagation de ce phénomène, a estimé, de son côté, la responsable du service de contrôle médical au niveau de la caisse, Mme Malika Kosseir.
«Le dispositif de contrôle offre la possibilité de suivre à la trace toutes les prestations médicales et de déceler les cas de fraude quand ils ont lieu», a-t-elle fait savoir, précisant que «différentes mesures peuvent être prises à l’encontre du fraudeur avec la CNAS.»