Ces dispositions viennent en prolongement des mesures décidées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à assurer une meilleure prise en charge des cancéreux à travers l’optimisation des moyens de soins et de traitement du cancer dont dispose le système national de santé publique.
Des dispositions ont été prises par les établissements hospitaliers de Médéa pour «améliorer» la prise en charge des cancéreux en leur garantissant des prestations médicales appropriées au sein des hôpitaux ou à domicile, a indiqué le responsable de la direction de la santé.
Ces dispositions viennent en prolongement des mesures décidées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à assurer une meilleure prise en charge des cancéreux à travers l’optimisation des moyens de soins et de traitement du cancer dont dispose le système national de santé publique, a fait savoir le directeur de la santé, Mohamed Zohir Hadj Sadok.
Le même responsable a rappelé que le système national de santé publique «donne accès aux malades atteints de cancer à différentes formes de prise en charge et qui perçoivent, à cet égard, des soins incluant, soit des séances de radiothérapie, de chimiothérapie, soit au moyen de chirurgie oncologique».
Il a souligné que cette prise en charge «va bénéficier aux malades démunies», ajoutant que «des améliorations vont être apportées en matière d’accueil des patients, d’organisation de campagnes de prévention et de dépistage précoce du cancer au profit de la population».
«Des efforts vont être fournis pour augmenter le nombre de patients pris en charge dans le cadre des activités médicales ambulatoires (à domicile) assurées par des équipes médicales mobiles et d’offrir aux patients différentes sortes de soins palliatifs (perfusion-pose de pansement-prise d’antidouleurs) sans se déplacer vers un hôpital», a affirmé M. Hadj Sadok.
La concrétisation du projet de Centre anti-cancer (CAC), en cours de réalisation dans la commune d’Ouzera, à l’est de Médéa, permettra de prendre en charge localement les cancéreux contraints de se déplacer vers d’autres wilayas pour bénéficier de séances de radiothérapies, a relevé le directeur.
«L’absence d’équipements de radiothérapie dans les établissements hospitaliers de la région nous force à orienter les patients vers les structures spécialisées pour le traitement du cancer situées à Blida, Alger ou Draâ Ben Khadda (Tizi Ouzou)», a-t-il souligné.
M. Hadj Sadok a estimé, cependant, que ce «désagrément subit par les malades est appelé à disparaitre, à court terme», avec l’entrée en exploitation progressive de plusieurs centres anti-cancer en phase d’exécution dans la région centre du pays, en l’occurrence à Chlef, Tiaret, Laghouat et Médéa.
Selon le même responsable, les travaux de réalisation du projet de CAC de Médéa enregistrent un taux d’avancement de 80%, les travaux de réalisation des gros œuvres étant quasiment terminés et l’entreprise en charge de ce projet achèvera, d’ici peu, la pose des réseaux électriques, la climatisation et le chauffage.
Concernant la partie équipements du projet, l’acquisition et l’installation des accélérateurs pour radiothérapie interviendra après la validation par le ministère de la Santé, des espaces de réservation figurant dans le plan d’architecture, a-t-il dit.
Le projet sera livré dans sa totalité, selon ce responsable, au courant de l’année 2025, et son entrée en exploitation va «soulager considérablement les cancéreux de la wilaya, dont le nombre dépasse le millier, en particulier les plus démunis qui n’auront plus à faire de longs et pénibles déplacements ou d’attendre longtemps pour bénéficier d’une prise en charge ou d’un traitement», a-t-il conclu.