La Fédération mauritanienne de football (FFRIM) a réussi à convaincre 7 joueurs binationaux d’opter pour la sélection nationale, en prévision de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2023 (reportée à 2024) en Côte d’Ivoire (13 janvier - 11 février), rapportent mercredi des médias locaux.
En tête de liste figure l’attaquant de Saint-Trond Aboubakary Koïta (25 ans), actuel 2e meilleur buteur du championnat belge avec 8 réalisations. Né à Dakar, Koïta est d’un père mauritanien et d’une mère sénégalaise.
La prochaine liste des joueurs mauritaniens que doit dévoiler le sélectionneur Amir Abdou en ce mois de novembre en vue des deux premières journées des qualifications du Mondial-2026, verra la présence de nouvelles têtes, à l’image du milieu de terrain d’Amiens/ France) Mamadou Fofana (23 ans), du milieu de terrain de Sunderland (div.2/ Angleterre) Abdallah Ba (20 ans), et de l’attaquant de Sheffield Wednesday Didier Gassama (20 ans).
A travers cette politique d’attirer des binationaux, l’instance fédérale mauritanienne espère réaliser une meilleure participation à la prochaine CAN en Côte d’Ivoire, et de faire mieux que les deux dernier tournois (CAN 2019 et 2021), marqués par une élimination sans gloire dès le premier tour.
Selon la presse locale, il y aura éventuellement d’autres renforts notamment sur le plan offensif, «au vu du groupe élevé dans lequel se trouve la Mauritanie à la CAN-2023» en présence de l’Algérie, du Burkina Faso, et de l’Angola.
Toutefois, le coach Amir Abdou sera face à un vrai dilemme, puisqu’il aura la lourde tâche de créer la cohésion entre les anciens et les nouveaux en un laps de temps court.
La Mauritanie se présente en Côte d’Ivoire pour la troisième fois de son histoire à la CAN, après deux participations en Egypte (2019) et au Cameroun (2021).
Les coéquipiers d’Aboubakar Kamara (Al Jazira/ Emirats arabes unis) entameront le tournoi le mardi 16 janvier face au Burkina Faso au stade de la Paix à Bouaké (15h), avant de défier l’Angola le samedi 20 janvier à Bouaké (18h), puis l’Algérie le mardi 23 janvier toujours à Bouaké
(21h).