Une exposition, intitulée «Haltes de la Voix de l’Algérie combattante», a été inaugurée, hier, au musée du Moudjahid de la wilaya de Mascara, dans le cadre de la commémoration du 68e anniversaire de la création de la Radio clandestine algérienne pendant la glorieuse Révolution de libération (16 décembre 1956).
Cette exposition, organisée à l’initiative du musée du Moudjahid, en coordination avec la direction des Moudjahidine et des Ayants droit, présente des affiches, livres, articles et dépliants retraçant les étapes de la création de la Radio clandestine algérienne. L’exposition met en lumière également des photographies des figures qui ont contribué à cet exploit, telles que Aïssa Messaoudi, Mohamed Bouzidi, Abdelhafid Boussouf et Mohamed Larbi Ben M’hidi.
La première journée de cette manifestation a été marquée par une forte affluence de chercheurs et d’étudiants spécialisés en histoire de l’Algérie moderne et contemporaine de l’université Mustapha Stambouli de Mascara.
Dans une déclaration à l’APS, Lahcen Djaker, professeur d’histoire moderne et contemporaine à cet établissement universitaire, a souligné que l’organisation de telles manifestations permet aux jeunes, notamment aux étudiants, de découvrir les étapes importantes de la Révolution de libération, comme celle de la création de la Radio clandestine algérienne.En marge de cette exposition de deux jours, des extraits des émissions de la Radio clandestine, enregistrés par le défunt moudjahid Aïssa Messaoudi, seront diffusés, signale-t-on.
Par ailleurs, un court-métrage retraçant l’histoire de la création de cette Radio sera projeté et une conférence sera animée par un cadre du musée pour mettre en lumière le rôle de cette radio dans la puissante propagande médiatique de la Révolution.
Ces activités s’adressent également aux élèves des établissements éducatifs du chef-lieu de la wilaya, ont indiqué les organisateurs. La Radio clandestine algérienne a été créée, le 16 décembre 1956, par le martyr Mohamed Larbi Ben M’hidi et le défunt moudjahid Abdelhafid Boussouf, rappelle-t-on.