Les observateurs qui ont suivi la première édition de l’African league champion (ALC), Super ligue africaine lancée cette année par la Confédération africaine de football (CAF) ont remarqué une chose importante au niveau des équipes du dernier carré (Mamelodi Sundowns, Wydad de Casablanca, Ahly du Caire et ES Tunis). C’est la qualité des joueurs étrangers recrutés, ou maintenus par ces quatre équipes.
Le dénominateur commun des joueurs concernés, c’est le talent. Les footballeurs étrangers qui évoluent dans ces formations apportent vraiment un plus ajouté au collectif en place. Proches de nous, les équipes de la zone UNAF ont toujours eu la main plus heureuse que celles de notre pays en matière de choix et de recrutement de footballeurs étrangers.
L’apport de ces derniers est indéniable, comme il a été constaté lors des demi-finales de la compétition réservée aux clubs riches sur le plan du palmarès. Le recrutement qu’opèrent les clubs du Maghreb, mis à part l’Algérie, est de qualité. Chez nous, on ne peut pas dire autant lorsqu’on fait le bilan des arrivées de joueurs venus de l’étranger.
Rares sont les fois où des clubs algériens ont vraiment mis la main sur l’oiseau rare, contrairement aux clubs de notre zone qui gagnent, sur ce chapitre, à presque tous les coups.
Il y a un sérieux problème qui déborde souvent sur des tracasseries liées aux contrats et aux faibles rendements des joueurs recrutés. En même temps, il est loisible de remarquer que des joueurs algériens qui ont pris le chemin inverse s’imposent chez les voisins et rehaussent le prestige d’un football mal géré.
Il y a souvent eu erreur sur la marchandise. Sur le plan de la plus value apportée par le footballeur venu d’ailleurs, proposé par des agents locaux, le football algérien est loin du compte.
Les bons agents ne courent pas les rues. La plupart du temps, les clubs à leur corps défendant paient la facture d’erreurs et d’errance dans le choix des joueurs recrutés et qui finalement s’avèrent des flops qui grèvent les caisses et comptes du club.