Près de 3000 enfants palestiniens souffrant de malnutrition risquent de mourir faute de recevoir les soins nécessaires, cela à la suite de l’attaque sioniste contre la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, a alerté hier, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Dans un communiqué, relayé par l’agence palestinienne de presse, Wafa, l’Organisation onusienne a expliqué que «la violence et le déplacement forcé affectent l’accès des familles désespérées aux installations et services de soins de santé». «Des images horribles de Ghaza montrent des enfants mourant devant leurs familles en raison des pénuries persistantes des vivres et de la destruction des services de santé», a déclaré la Directrice régionale de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Adele Khodr, citée dans le communiqué.
«A moins que le traitement ne soit rapidement repris pour 3000 enfants, ils courent un risque immédiat de développer des maladies graves, de faire face à des complications potentiellement mortelles, et de rejoindre la liste croissante de garçons et de filles tués par des privations insensées ...» «Les avertissements de l’Organisation concernant l’augmentation des décès d’enfants dus à la malnutrition, la déshydratation et les maladies auraient dû conduire à une action immédiate pour sauver la vie des enfants.
Cependant, cette dévastation continue», a-t-elle déploré. «Avec tous ces hôpitaux détruits, les traitements interrompus et les fournitures rares, nous nous préparons à davantage de souffrances et de décès d’enfants», a regretté Mme Khodr. A cet égard, elle a rappelé à l’occasion, que l’Unicef «dispose déjà davantage de vivres prêts à être distribués dans la bande de Ghaza», soulignant que «ce dont les enfants ont le plus besoin, est un cessez-le-feu immédiat».