La finale Argentine-France a été l’une des plus belles de toute l’histoire de cette prestigieuse compétition. Tout y était. Des buts, du spectacle, du suspense, de l’intensité, de l’émotion, des revirements de situation jusqu’à l’hasardeuse série de tirs au but qui a souri à l’Argentine et à son Messi(e) qui est enfin entré au Panthéon des grands et génies du football. Le finaliste malheureux, la France, n’égalera pas l’exploit du Brésil, à savoir remporter deux fois consécutivement la Coupe du monde. Messi et l’Argentine ont ajouté une troisième étoile sur le maillot de l’Albiceleste avec le sacre de Doha (2022), après Mexico (1986) et Buenos Aires (1978). Lionel Messi peut prendre sa retraite internationale. Il a dû attendre le crépuscule de celle-ci pour remporter le dernier titre qui manquait à son fabuleux palmarès. A présent il a tout gagné et surtout a fini par placer sa sélection sur le toit du monde. Ses 98 buts en sélection sont anecdotiques par rapport à ce qu’il a réalisé durant cette Coupe du monde au sein d’une sélection plus besogneuse que brillante. C’est ce qui rend encore plus glorieuse et retentissante sa performance durant le tournoi organisé au Qatar. La France, finaliste malheureux, n’a pas démérité. Elle a montré beaucoup de ressources et de facultés morales dans un match qu’il ne fallait pas perdre au risque de ne pouvoir garder le trophée remporté il y a 4 ans en Russie. L’équipe française n’a pas démérité devant le nouveau champion du monde et en même temps son successeur. Son meilleur joueur, Kilian Mbappé, peut s’enorgueillir d’avoir égalé l’exploit de l’Anglais Goeffrey Hurst, l’auteur jusqu’hier du premier triplé en finale de Coupe du monde en 1966 Angleterre- RFA. C’est sur ce très beau souvenir que s’est tournée la page de la 22e édition de la Coupe du monde. Le Qatar peut être fier de son exploit. Celui d’avoir gagné son pari et organisé l’une des plus belles Coupes du monde.
Maintenant, il a tout gagné…
