Lutte contre les changements climatiques : L’Algérie bénéficie d'un financement de 3 millions de dollars

17/06/2023 mis à jour: 16:30
APS
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L'Algérie a bénéficié d'un financement du Fonds vert pour le climat, de 3 millions de dollars, consacré à la lutte contre les effets négatifs des changements climatiques et destiné à la réalisation du plan national pour l'adaptation aux changements climatiques (PNC), a indiqué, jeudi, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb. 

La ministre a précisé, durant une plénière consacrée aux questions orales, au Conseil de la nation, présidée par le vice-président du Conseil, Abdennacer Hamoud, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, et de membres du gouvernement, que «ce financement est le fruit des efforts fournis par l'Algérie dans ses interventions, lors des conférences internationales, sur la nécessité de soutenir les pays émergents pour faire face aux effets des changements climatiques». 

En réponse à une question du sénateur du Front El Moustakbal, Taher Ghazil, la ministre a indiqué que «le plan national d'adaptation aux changements climatiques permettrait à l'Algérie d'adapter tous ses secteurs face aux effets négatifs des changements climatiques», lesquels «sont survenus en raison de la hausse des températures, et constituent une menace pour notre pays et le reste du monde». 

Pour Mme Dahleb, l'Algérie a ratifié, en 1995, la Convention sur la diversité biologique, et a œuvré, résolument, pour le respect de ses engagements en mettant en place une stratégie nationale et un plan d'action sur la diversité biologique pour la première fois en 2000, adopté par le gouvernement en 2018. Cette stratégie a permis d'évaluer le niveau des connaissances liées aux espèces animales et végétales en Algérie, afin de les protéger de l'extinction. 

Elle fait partie, également, de la vision sur la diversité biologique pour la réalisation du développement socioéconomique durable, en tenant compte des effets négatifs des changements climatiques. Cette stratégie est basée sur quatre axes répartis sur 21 objectifs nationaux, notamment en termes d'usage durable, de réduction de la disparition des espèces menacées, de préservation de la diversité génétique et de régulation de l'intégration des espèces exogènes, a expliqué Mme Dahleb. 

En outre, un Centre national de développement des ressources biologiques (CNDRB) a été mis en place sous la tutelle du ministère de l'Environnement, ainsi qu'un arsenal juridique et réglementaire, notamment l'ordonnance n° 06-05 de septembre 2006 relative à la protection et à la préservation de certaines d'espèces animales, le décret exécutif du 24 mai 2012 fixant la liste des espèces animales non domestiques et le décret exécutif du 4 janvier 2012 fixant la liste des espèces végétales. 

La ministre a également rappelé les objectifs de la stratégie et plan d'action nationaux pour la biodiversité (SPANB) à l'horizon 2030, notamment le 12e objectif, portant conservation de 50% des terres et restauration des écosystèmes naturels sur une surface d'au moins 5 million d'hectares, dans laquelle quelque 13 sites seront programmés en tant qu'espaces protégés. 

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