Les travaux d’un atelier interactif sur «le Plan de mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption», organisé par la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), en coordination avec l’Autorité de contrôle administratif (ACA) de la République arabe d’Egypte ont débuté hier à Alger.
Cet atelier de trois jours portera sur «l’échange d’expériences et d’expertises» entre les parties algérienne et égyptienne, en vue «d’appuyer les compétences des cadres de la HATPLC».
La présidente de la HATPLC, Salima Mousserati, a souligné dans son allocution d’ouverture des travaux «l’importance de cette rencontre qui permettra aux participants de tirer avantage de l’expérience et de l’expertise de l’Egypte en matière de lutte contre la corruption» et de s’enquérir des «mécanismes de mesure des résultats et de contrôle».
L’atelier s’inscrit dans le cadre «d’un partenariat de coopération» entre la HATPLC et l’ACA, l’objectif étant de «tirer avantage de l’expérience égyptienne en termes de prévention et de lutte contre la corruption», a rappelé Mme Mousserati, ajoutant que ce rendez-vous offrait aux participants l’opportunité de «renforcer leurs connaissance en matière d’élaboration de données, de formulaires et de rapports, ainsi que pour les méthodes de mise en place de mécanismes de mesure et de contrôle, outre les modalités de mise en œuvre de la Stratégie de lutte contre la corruption».
Cet atelier intervient «en application de la Convention signée entre les deux instances, en février 2023», a-t-elle ajouté, précisant que ladite Convention «prévoit l’organisation de rencontres nationales, régionales et internationales en matière de lutte contre la corruption et de renforcement de la formation et de l’échange d’expériences et de connaissances entre les deux parties».
Pour sa part, le président de l’ACA, Mohamed Abu Naama, a mis l’accent sur l’importance de l’organisation de cet atelier «pour l’échange de connaissances et d’expertises entre les deux parties», mais aussi pour mettre en avant les réalisations de son pays en matière de «mise en œuvre de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption» et de «modalités d’élaboration de données, de mesure des résultats et d’application de lutte contre la corruption».
M. Abu Naama a mis en avant l’importance de «tirer profit de l’expérience de l’Algérie en la matière, échanger les connaissances entre les deux parties, notamment s’agissant des modalités de mise en œuvre des principes et objectifs de la Stratégie pour une lutte plus efficace contre la corruption, sous toutes ses formes».