L’urgence des mesures de préservation

23/07/2022 mis à jour: 07:02
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Des jugements définitifs ont été prononcés dans le cadre des procès qui se sont déroulés ces trois dernières années et qui ont traité différentes affaires relatives à des trafics. Ces jugements comportent la confiscation des biens appartenant à ceux qui ont été condamnés.
 

Il s’agit d’entreprises de bâtiment et de travaux publics ainsi que d’entreprises produisant diverses marchandises et des services. Ces entreprises possèdent des installations industrielles, différentes catégories d’équipements, du matériel de bureaux, des immeubles, des maisons, etc.
 

Tout cet important patrimoine est à l’arrêt depuis trois ans et il est en train de subir des détériorations et des pertes d’effectifs qui ont bénéficié de formation et qui ont acquis une bonne expérience. Ils ont démissionné ou ils sont au chômage technique.
 

Si la situation actuelle perdure, les dégradations du matériel, du fait qu’il ne fonctionne pas et qu’il ne fait pas l’objet d’entretien, vont s’étendre et s’aggraver.
 

N’est-il pas temps de trouver une solution, serait-elle provisoire, pour essayer de le sauvegarder. 
Pourquoi ne pas attribuer par exemple les biens saisis à des entreprises publiques qui correspondent à leur nature. Elles en feraient temporairement des filiales en les dotant de gestionnaires qualifiés qui les remettraient en marche.
 

Les fonds disponibles servent en ce moment à couvrir les dépenses courantes d’entreprises oisives. 
Il est préférable, bien entendu, qu’ils soient utilisés à faire fonctionner les filiales en question en leur permettant d’importer les intrants dont elles ont besoin, pièces de rechange et autres. 
 

De la sorte elles contribueraient à accroître les activités dans le pays et à créer des emplois.
Si les filiales issues des compagnies qui vendaient des voitures étaient autorisées à importer des pièces de rechanges d’origines pour entretenir le parc existant elles aideraient à le protéger et limiteraient le recours aux pièces de la contrefaçon qui pullulent sur le marché et constituent un danger.
 

En ce qui concerne les biens immobiliers confisqués, certains étaient en cours de construction, d’autres sont achevés. Ces derniers ne sont à l’abandon et sont exposés à des dégradations. Ne conviendrait-il pas de confier le tout, provisoirement encore, à un office qui les prendrait en charge, exploiterait les immeubles terminés et poursuivrait la construction de ceux qui ne le sont pas.
 

L’important est de ne pas maintenir le statu quo actuel, d’agir, de mettre en place des dispositifs qui évitent des déperditions qui grèvent l’économie nationale.

Par B. Nouioua

 

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