Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, vendredi soir, que la numérisation constituait un des mécanismes nécessaires pour lutter contre la corruption et la bureaucratie, indiquant que l’Etat s’employait résolument à concrétiser cette démarche afin de garantir l’intégrité et la transparence. Lors de son entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale, diffusée sur les chaînes de télévision publiques et privées et la Radio nationale, le président Tebboune a fait observer que «les mécanismes de lutte contre la corruption sont connus de tous», mettant en évidence le rôle crucial de la numérisation en tant que «moyen important de lutte contre la bureaucratie et la corruption». «La numérisation est réelle et fiable. De plus, elle ne ment pas, ne falsifie pas les données et fournit la rapidité nécessaire pour résoudre les problèmes» en fournissant des chiffres exacts, a-t-il souligné. Le chef de l’Etat a considéré que l’absence de la numérisation était «un acte délibéré» susceptible de conduire à la bureaucratie et à des pratiques de corruption, affirmant que la numérisation deviendra «une réalité, par la volonté ou par la force des choses». Une quelconque institution peut, aujourd’hui, assurer la numérisation en un court laps de temps, a-t-il dit. En outre, le président de la République s’est engagé à mettre en œuvre les différents projets qu’il a promis au peuple algérien. «Je me suis engagé à réaliser tout un programme pour les citoyennes et les citoyens, il doit être exécuté d’une manière ou d’une autre», a assuré le président, rejetant, par la même, «tous les justificatifs pour expliquer les retards accusés dans la réalisation des projets».