Israël mène actuellement une campagne de frappes au Liban, atteignant jusqu'au nord de Beyrouth et la plaine de la Bekaa, en réponse au tir d'un missile balistique par le Hezbollah vers Tel-Aviv. Le porte-parole de l'armée israélienne, Olivier Rafowicz, a expliqué sur Franceinfo que toutes les options étaient «envisageables» si les attaques du Hezbollah ne cessaient pas. L'objectif d'Israël, selon lui, est de permettre le retour des populations israéliennes déplacées et de garantir le respect de la résolution 1701 de l'ONU.
Cette résolution, adoptée en 2006, stipule le désarmement des milices, notamment le Hezbollah, et leur retrait au nord du fleuve Litani au sud du Liban. Cependant, depuis cette date, le Hezbollah continue d'opérer dans cette zone malgré la présence de 15 000 casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).
Rafowicz a défendu les actions militaires d'Israël en les qualifiant de légitime défense. Il a également insisté sur le fait que l'armée sioniste avertit les populations civiles libanaises avant les bombardements pour minimiser les pertes humaines. Comparant la situation avec la France, il a souligné qu'aucun pays ne pourrait tolérer d'être sous une menace constante et répétée de tirs de missiles, justifiant ainsi les actions militaires israéliennes.
L’escalade entre Israël et le Hezbollah continue de faire peser un lourd fardeau sur la région, exacerbant la situation humanitaire et augmentant les risques de nouvelles violences à grande échelle.