Une source proche du Hezbollah a indiqué que quatre combattants avaient été tués hier dans le sud du Liban, l’organisation annonçant plusieurs morts et une attaque de représailles, tandis qu’Israël revendiquait des frappes.
Depuis le début de l’agression contre Ghaza le 7 octobre, le Hezbollah pro-iranien cible régulièrement le nord d’Israël en soutien au Hamas. L’armée israélienne mène des frappes de plus en plus en profondeur au Liban. «Au moins quatre combattants du Hezbollah ont été tués dans des frappes sur Naqoura et Meïss El Jabal», deux localités frontalières, a indiqué à l’AFP une source proche de l’organisation.
Le Hezbollah a de son côté annoncé la mort de deux de ses combattants, originaires de Naqoura. Un combattant du Hezbollah a également été tué hier dans une frappe en Syrie voisine imputée à Israël, a indiqué à l’AFP une autre source du groupe.
Le Hezbollah a ajouté que cinq de ses combattants, dont deux de Naqura, avaient été tués, sans fournir de détails sur le lieu et la date de leur mort. L’agence nationale d’information (ANI, officielle), a indiqué que la frappe israélienne sur Naqoura avait visé un secteur où se trouvaient des secouristes affiliés au Hezbollah.
L’armée israélienne a annoncé pour sa part avoir visé une «cellule» du Hezbollah dans la région de Meïss El Jabal, et avoir touché «un site de stockage d’armes et un complexe militaire du Hezbollah». Le Hezbollah a lui annoncé avoir visé des positions militaires israéliennes de l’autre côté de la frontière, en riposte «aux agressions israéliennes, notamment sur Naqoura».
Sept mois de violences transfrontalières ont fait au moins 425 morts au Liban, pour la plupart des combattants du Hezbollah mais également au moins 82 civils, selon un décompte de l’AFP. Côté israélien, au moins 14 soldats et 11 civils ont été tués dans ces violences, selon les autorités.