Avant même cette période des préinscriptions, les futurs étudiants ont pu se faire une idée sur certains établissements via les portes ouvertes virtuelles qui ont lieu actuellement.
Sur le site du ministère de l’Enseignement supérieur, une foire aux questions a été organisée (en ligne) pour clarifier certaines démarches, surtout que des nouveautés sont prévues pour cette rentrée universitaire 2024-2025. Tout est mis en place de manière à satisfaire les premiers choix des bacheliers. Les dossiers pour les œuvres universitaires sont allégés.
A partir de demain 23 juillet, débuteront les préinscriptions des nouveaux bacheliers à l’université. «Toute l’opération se fera en ligne. Il y aura zéro papier», a affirmé, hier, Abdeldjabbar Daoudi, conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 1, le responsable a indiqué que quelque 410 000 nouveaux étudiants s’apprêtent à rejoindre les bancs de 115 établissements universitaires.
Il s’agit en effet, selon lui, de la plus grande promotion enregistrée depuis l’indépendance (une augmentation de 8,23% est enregistrée par rapport à l’année dernière). «Tout est fin prêt pour les recevoir dans de bonnes conditions. Les universités sont prêtes à recevoir ce flux», a-t-il affirmé.
Cette année, tout est fait pour faciliter la tache aux nouveaux bacheliers. Trois nouvelles applications ont été conçues pour mieux orienter l’étudiant, mais surtout pour optimiser le choix des filières. Des codes QR sont aussi utilisés pour faciliter l’accès aux futurs étudiants. Les frais de scolarité peuvent être effectués en ligne avec la carte Edahabia. «Tout est conçu pour satisfaire les premiers choix des étudiants.
Une manière d’éviter l’échec récurent et les abandons enregistrés au niveau de la première année universitaire», assure Abdeldjabbar Daoudi, qui explique que la mesure de l’année passée, se rapportant au calcul de la moyenne pondérée de quelques matières ou de la moyenne générale, est reconduite.
Avant même cette période des préinscriptions, les futurs étudiants ont pu se faire une idée sur certains établissements via les portes ouvertes virtuelles qui ont lieu actuellement. Sur le site du ministère de l’Enseignement supérieur, une foire aux questions a été organisée (en ligne) pour clarifier certaines démarches, surtout que des nouveautés sont prévues pour cette rentrée universitaire 2024-2025.
De nouvelles spécialités sont programmées. Elles répondront toutes au concept de «métiers d’avenir». A commencer par l’Ecole nationale supérieure de cybersécurité, dont l’enseignement est dispensé, à l’instar de toutes les écoles de nouvelles technologies, en langue anglaise. Cette école ayant une double tutelle (ministère de la Défense nationale et Enseignement supérieur) est accessible sans concours, mais avec une exigence de moyenne et de filière.
Les futurs étudiants en médecine peuvent aussi mener une formation qui sera sanctionnée par un double diplôme. Cinq spécialités en synchronisation avec leur formation leur ont été proposées, à l’exemple de l’intelligence artificielle et des statistiques. Cinq nouvelles spécialités en automécanique sont aussi ouvertes ainsi qu’une filière d’ingéniorat en textile à Relizane, à l’ouest du pays.
L’ouverture des nouvelles filières s’est effectuée selon la demande régionale, souligne le même responsable, qui confirme l’ouverture de 7 nouvelles annexes de médecine. A partir du 25 juillet, les nouveaux bacheliers sont invités à suivre une formation de deux mois de langue anglaise.
Le niveau de langue est requis, rappelons-le, pour les filières anglophones. C’est d’ailleurs l’ensemble des filières à caractère technologique et numérique qui dispensent leur cursus en cette langue. Il existe pour cette nouvelle rentrée, 23 universités, dont 8 écoles supérieures.
A noter enfin que les dossiers pour les œuvres universitaires sont considérablement allégés. Contrairement aux années passées, la demande de bourses se fait uniquement avec les fiches des paies des parents salariés.